Landes : poursuivie en justice par un voisin pour des canards trop bruyants
Dans les Landes, une propriétaire de canards est poursuivie en justice pour des nuisances sonores causées par les palmipèdes. La mise en cause assure que c'est la première fois en 36 ans que ses canards posent souci à ce point.
Une propriétaire de canards domiciliée à Soustons, dans les Landes, a reçu une invitation à comparaître devant le tribunal de Dax le mardi 3 septembre prochain. Motif : les nuisances sonores causées par ses bêtes et qu’un voisin avait signalés à la principale concernée ainsi qu’à la mairie. Sud Ouest rapporte que c’est conséquemment à l’inaction de ces deux parties que cet homme a choisi de porter l’affaire devant la justice.
Un voisin se plaint de nuisances sonores et hygiéniques causées par des canards
Le plaignant assure qu’outre les « incessants » caquètements des canards, ces derniers pollueraient un ruisseau public et que des rats et mouches issus des palmipèdes se promèneraient sur son terrain. La propriétaire se surprend de tels désagréments, expliquant ainsi n’avoir jamais connu de problèmes de voisinage de ce genre depuis son installation à Soustons il y a 36 ans. Le plaignant, installé quant à lui depuis un an, est le voisin habitant le plus près des canards.
Un acousticien n’avait « rien trouvé d’anormal »
« Quand vous êtes propriétaire d’un endroit, vous vous attendez à bénéficier d’une certaine qualité de vie« , déclare celui qu’un double vitrage et des travaux lancés spécialement dans ce but n’ont visiblement pas protégé du bruit. Entre juin à octobre 2018, cet homme a rendu visite deux fois par semaine à sa voisine, des déplacements ayant « fortement perturbé » cette propriétaire. Cette dernière invoque le caractère utile des canards qui aident ainsi, selon elle, à se débarrasser des épluchures et nuisibles du jardin. Son assignation à comparaître fait suite à l’échec d’une demande de sa part pour une résolution à l’amiable du dossier. Pourtant, un spécialiste avait semblé rassurer cette femme quant aux désagréments sonores présumés : « un acousticien mandaté par ce monsieur a mesuré l’intensité des décibels en bordure de la clôture et à l’intérieur de l’enclos, mais n’a rien trouvé d’anormal. Il m’a été préconisé de construire un mur antibruit. »