Landes : une femme vivait avec le corps momifié de son mari de 90 ans
Jeudi, les gendarmes ont découvert le corps momifié d'un homme de 90 ans à son domicile des Landes. Son épouse vivait avec le cadavre sans en avoir jamais rien dit aux autorités.
Sans l’alerte donnée par ces voisins, qui sait pendant combien de temps encore cette histoire aurait duré ? Ces personnes, domiciliées dans la commune d’Hossegor, dans les Landes, avaient signalé aux gendarmes la disparition d’un voisin de 90 ans dont elles n’avaient ainsi plus de nouvelles.
Quand les forces de l’ordre sont arrivées jeudi au domicile du nonagénaire, elles ont découvert le corps de ce dernier en état de momification, rapportent nos confrères de Ouest-France. Des gendarmes qui avaient préalablement été accueillis par l’épouse du défunt dont le comportement laissait à penser qu’elle estimait la situation plus ou moins normale.
Mort d’un nonagénaire : son épouse accueille normalement les gendarmes
Dans le courant de l’après-midi, le parquet de Dax a demandé l’ouverture d’une enquête afin de déterminer les circonstances précises des faits. À en croire les premiers éléments communiqués des investigations, la mort de l’homme remonterait à plusieurs mois, sans qu’il semble possible pour l’heure de dater précisément le décès.
Toujours est-il que la femme du nonagénaire n’avait jamais rien dit du décès de son mari. Une autopsie est prévue de manière à confirmer la ou les causes de la mort. Il est aussi attendu que la veuve soit entendue par les gendarmes, lesquels vont notamment avoir à établir les raisons d’une telle attitude.
Un précédent à Nantes daté de décembre
Ce n’est pas la première fois que l’on découvre ce type de colocation morbide en France. Fin décembre 2016 à Nantes, les pompiers avaient ainsi découvert le corps momifié d’une femme de 55 ans décédée environ deux mois plus tôt. Le principal suspect interpellé, un homme de 50 ans, était hébergé chez la victime depuis deux ans.
Il aura avoué s’être livré à des violences sur son hébergeuse à la fin du mois d’octobre, avant que celle-ci ne fasse un malaise et ne rende son dernier souffle. 48 heures après la macabre découverte, l’homme avait été mis en examen pour recel de cadavre, non-assistance à personne en danger et violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner.