L’Amour est dans le Pré : La SPA contre Thomas, le juge requiert de la prison
L’Amour est dans le pré apparat dans la rubrique faits divers à cause de l’affaire de Thomas. Le candidat a été jugé ce vendredi.
Le Courrier Picard qui avait médiatisé l’affaire de Thomas de l’Amour est dans le Pré a assisté à son procès qui avait lieu vendredi. Il était présent aux côtés de ses parents et a précisé qu’il était célibataire. L’Association Brigitte Bardot, la SPA, l’association Assistance Animaux et 30 millions d’amis étaient présents et assistaient aux débats où Thomas Menant tentait de se justifier en précisant qu’il avait « administré un calmant en intraveineuse » pendant 9 jours à ce cheval qui avait une maladie incurable à 95%. Le candidat de l’émission pensait que l’animal allait mourir dans l’heure, mais il précise qu’il aurait « dû appeler un vétérinaire avant de partir pour mettre fin à la vie de Bianco ».
Confiscation des animaux
Thomas Menant, de l’Amour est dans le Pré estime qu’il ne l’a pas abandonné, il avait mis en place un paravent et il avait couvert le cheval avec une bâche. Un inspecteur des services vétérinaires est venu apporter son témoignage selon le Courrier Picard qui rapporte ses propos. « Il y avait des chevaux maigres sur le site » explique l’inspecteur, Thomas lui répond qu’ils étaient malades. Nous apprenons également que Thomas est en difficulté, il a perdu 20 000 euros en deux ans sur son activité agricole. Des personnes qui mettent en pension leurs chevaux chez Thomas Menant précisent qu’ils s’occupent bien d’eux.
6 mois de prison avec sursis
De son côté, la SPA a demandé que les animaux soient confisqués et que Thomas Menant de l’Amour est dans le Pré ne puisse plus exercer sa profession. Elle demande également 2000 euros de dommages et intérêts. L’avocate des parties civiles approuve ces points et précise qu’il « avait peut-être des préoccupations médiatiques. Il a oublié que sa première responsabilité était de s’occuper de son cheval ». Le substitut du procureur a demandé 6 mois de prison avec sursis, 2000 euros d’amende et ne veut pas une peine plus importante « qui aurait un impact majeur sur son activité ». La décision finale sera rendue le 4 octobre selon le Courrier Picard.