“L’amour est dans le pré” : il découvre que l’un des candidats est le meurtrier de son père
En regardant le casting de l'émission "L'amour est dans le pré", un téléspectateur belge a eu l'effroi de découvrir que l'un des candidats n'était autre que l'homme qui avait abattu son père il y a 15 ans, avant d'être condamné en 2002.
La société n’accepte pas toujours la réinsertion, en son sein, d’éléments ayant purgé une condamnation de justice. Et dans le cas présent, la difficulté est d’autant plus grande que le repris de justice en question participe à une émission de télé-réalité.
Il y a 15 ans, André, 54 ans, avait été abattu de deux coups de chevrotine à Chimay, en Belgique, par un collègue subordonné. Pour ces faits, ce dernier avait été condamné en 2002 à 5 ans de prison. Si, pour les proches d’André, le temps avait depuis pu atténuer la douleur sans l’effacer, celle-ci a été ravivée par une récente découverte.
Le meutrier de son père dans “L’amour est dans le pré” : un “barrage qui cède”
François, fils d’André aujourd’hui âgé de 39 ans, s’est ainsi aperçu que l’homme qui avait tué son père figurait au casting de la dernière édition en date de L’amour est dans le pré version belge. Auprès de DH (article complet réservé aux abonnés), il déclare avoir vécu un moment irréel : “Je n’en croyais pas mes yeux. J’ai pensé : pince-toi, c’est une blague ? Passez-moi l’expression : j’étais sur mon cul”.
“Ce type avait tué mon père et il était là à chercher l’amour à la télé, pas gêné de se montrer devant des centaines de milliers de gens. Cela a craqué en moi comme un barrage qui cède”, poursuit-il. “Tous les souvenirs que je refoulais sont revenus, comme sa réponse quand les juges lui demandaient pourquoi il avait rechargé son arme et tiré une deuxième fois et qu’il a dit : ‘Pour casser les morceaux'”.
“On a fait passé mon père pour ce qu’il n’était pas”
L’occasion pour François de réaffirmer que lors du procès de cet homme, son père avait été décrit à tort comme une personne qui avait provoqué son meurtrier : “On a fait passer mon père pour ce qu’il n’était pas. On a fait le procès de la victime en le présentant comme un sale type, harceleur et vénal ayant bien mérité somme toute de se faire buter. Papa était tout le contraire, érudit, amoureux de la nature, avec la main sur le cœur, ayant en horreur la violence, croyant en la justice. C’était le meilleur papa”.