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La revue National Geographic reconnaît “des décennies de reportages racistes”

Société > Racisme
Par Jérôme,  publié le 14 mars 2018 à 10h45.

Dans un éditorial, la rédactrice en chef détaille la nécessité de cet examen de conscience.

Susan Goldberg signe lundi un éditorial sous forme de mea culpa. Celle qui est l’actuelle rédactrice en chef du prestigieux magazine National Geographic explique en préambule la raison des lignes qui suivent : “Il m’est douloureux de partager cet affreux état de fait qui fait pourtant partie de l’histoire du magazine (…) il nous faut faire cet examen de conscience avant de considérer de faire celui des autres”.

Une vision raciste jusque dans les années 70

Au départ de ce constat, le travail d’un universitaire de l’État de Virginie qui a fouillé les archives de celui qui a été créé en 1888. John Edwin Mason a ainsi dressé le constat de dérives racistes dans de très nombreux reportages.

"Contrairement à d'autres magazines, National Geographic a très peu fait pour que ses lecteurs dépassent les stéréotypes de la culture blanche occidentale."https://t.co/qc8xWDKNsW

— National Geographic (@NatGeoFrance) March 12, 2018

Susan Goldberg résume ainsi ce qui prévalait jusqu’à il y a une quarantaine d’années : “National Geographic ignorait complètement les personnes de couleur qui vivaient aux États-Unis, ne leur reconnaissant que rarement un statut autre que celui d’ouvriers ou de domestiques”.

Des “sauvages”

Et l’historien de citer en exemple une photo de 1916 montrant deux aborigènes. Le rédacteur du reportage écrivait alors au sujet de “deux Noirs sud-australiens : ces sauvages se classent parmi les moins intelligents de tous les êtres humains”.

Le scientifique explique que “Les Américains n’avaient en tête que des représentations comme les films de Tarzan et les caricatures grossières et racistes. La ségrégation le voulait ainsi. National Geographic n’a pas organisé l’émancipation des préjugés que son autorité aurait permis d’organiser”.

Son éditorial, Susan Goldberg le juge plus que nécessaire, le but étant que “les prochains rédacteurs en chef” de la revue “puissent être fiers de l’histoire de ce magazine – pas seulement pour les reportages que nous aurons décidé de publier mais aussi pour la diversité de journalistes, rédacteurs et photographes qui les portent”.

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