La pratique sportive régulière est un peu plus répandue parmi les urbains
Une enquête de l'Insee nommée "Loisirs des villes, loisirs des champs : territoires et caractéristiques sociales des personnes influent sur leurs loisirs sportifs et culturels" montre que la pratique sportive régulière est plus fréquente chez les urbains.
De multiples études ont montré que le sport est vital pour notre santé. L’étude de l’Insee (Edwige Millery, Philippe Lombardo et Cédric Zimmer rapporte que 65 % des personnes de 15 ans ou plus résidant en France métropolitaine ont pratiqué régulièrement une activité sportive en 2020 (au moins une séance par semaine en moyenne, hors balade, baignade et relaxation).
Villes VS territoires ruraux, 67 % contre 60 %
Cependant, la pratique sportive est plus répandue en ville de densité intermédiaire (67 %) que pour les habitants des territoires ruraux les plus isolés (60 %).
La pratique sportive intensive surreprésentée dans l’urbain dense (57 %)
La pratique sportive intensive (plus d’une centaine de séances dans l’année, soit au moins deux séances par semaine en moyenne) est également surreprésentée dans l’urbain dense (57 %) et sous‑représentée dans le rural autonome (49 %). Dans le rural sous forte influence d’un pôle, les personnes ayant une pratique sportive peu fréquente (de 1 à 51 séances dans l’année, soit moins d’une séance par semaine en moyenne) sont davantage présentes (18 %), contrairement à celles n’ayant aucune pratique sportive dont la part y est la plus faible.
Parmi les autres loisirs les ruraux écoutent la radio tous les jours ou presque
Côté loisirs, les habitants du rural autonome ou sous faible influence d’un pôle d’emploi vont moins à la bibliothèque que ceux de l’urbain dense (21 % contre 32 %), au cinéma (respectivement 53 % et 59 %, contre 68 %) ou au musée (22 % contre 37 %).
65 % des habitants du rural autonome écoutent la radio tous les jours ou presque, contre 52 % des habitants de l’urbain dense. Ces écarts de pratique selon les territoires s’expliquent en partie par l’offre disponible mais aussi par les caractéristiques sociodémographiques des habitants, note l’étude.