La pleine Lune de mai approche : ses multiples appellations et ce qu’elle annonce

La pleine Lune de mai approche et suscite l'intérêt des passionnés d’astronomie. Connue sous différents noms selon les traditions, elle promet d’offrir un spectacle fascinant et riche en symboles, attendu dans les prochains jours.

Un rendez-vous lunaire attendu en mai

La nuit du lundi 12 mai 2025, la pleine Lune se dévoilera une fois encore, attirant les regards et les rêves. Ce phénomène céleste, qui survient approximativement tous les 29 jours, revêt chaque mois une signification particulière, marquée par des traditions et des noms divers, souvent empreints de poésie. Mais pour cette édition printanière, baptisée principalement « pleine Lune des fleurs », un détail vient légèrement ternir le spectacle pour les observateurs français : l’horaire.

Lumière diurne sur la pleine Lune des fleurs

Cette année, le ballet cosmique entre la Terre, la Lune et le Soleil se produit à 18 h 55, heure de Paris. Or, à ce moment précis, il fera encore grand jour dans l’Hexagone. Impossible donc d’admirer pleinement le disque lunaire au sommet de son éclat ; il faudra patienter que la nuit s’installe pour profiter de sa beauté dans un ciel assombri. Reste que la magie opère toujours dès la tombée du soir.

Des appellations multiples et ancrées dans l’histoire

Si le terme « Lune des fleurs » s’est imposé chez nous – logique saisonnière oblige : mai voit fleurir jardins et prairies –, ce n’est qu’une facette d’une tradition bien plus vaste. Selon les cultures ou les époques, cette même pleine Lune porte d’autres noms évocateurs, comme en témoignent les références glanées par la Nasa et consignées dans le Maine Farmers’ Almanac. Citons par exemple :

• Pleine Lune de maïs, ou « plantation de maïs » ;
• Pleine Lune du lièvre ;
• Pleine Lune du lait, en référence aux journées de traite ;
• Pleine Lune de Vesak, célébrée lors de l’anniversaire du Bouddha.

Chaque désignation reflète une observation du monde agricole ou spirituel à travers le globe – preuve que notre satellite inspire bien au-delà des frontières.

Le calendrier lunaire se poursuit

À peine celle-ci disparue, d’autres pleines lunes prendront bientôt la relève sous différentes appellations : fraises en juin, cerf en juillet, esturgeon en août… autant d’occasions de lever les yeux vers le ciel nocturne et de retrouver ce lien universel qui unit depuis toujours l’humanité à la Lune.