La fin des moteurs thermiques pourrait entraîner la disparition de 100 000 emplois en France

Une voiture électrique en recharge Pixabay
D'après les spécialistes, la mutation vers la voiture électrique va avoir des conséquences importantes sur l’emploi dans l’ensemble du secteur.
Face aux géants chinois, la fin du moteur thermique programmée pour 2035 pourrait accélérer le déclin des constructeurs du Vieux Continent et supprimer des milliers d’emplois. Pour les garages, ce sera la fin des vidanges, des changements d’échappement ou de courroie de distribution…
100 000 emplois pourraient disparaître chez les constructeurs et leurs sous-traitants et équipementiers
Sauf que, dans le texte de l’UE, il est précisé que “les véhicules équipés d’un moteur à combustion pourront être immatriculés après 2035 s’ils utilisent exclusivement des carburants neutres en matière d’émissions de CO2 (propos du ministre allemand des Transports)”, une dernière chance donc pour les moteurs thermiques, si la technologie évolue vite…
Cette année, l’Observatoire de la métallurgie a évalué à environ 100 000 le nombre d’emplois qui pourraient disparaître chez les constructeurs et leurs sous-traitants et équipementiers.
Chez Stellantis, les employés basculent doucement sur des lignes de voitures hybrides
Ce jeudi, Carlos Tavarez (PDG de Stellantis) était dans une de ses usines à Metz. Là-bas, les employés basculent doucement sur des lignes de voitures hybrides.
C’est mathématique, dans notre usine il y a aura 400 emplois de moins
Sur franceinfo, un responsable de chez ‘Force Ouvrière’ donne des chiffres : “C’est un transfert, une transition, certes, mais au final, ce ne sera que 500 emplois sur la nouvelle ligne de production à Metz. C’est mathématique : en ce moment, on est 900, donc il y a aura 400 emplois de moins“.
Comme les salariés de Metz sont plutôt âgés, il y aura peu de reconversions, et beaucoup de départs volontaires en pré-retraite, analyse un autre syndicaliste.