La crise du Covid-19 a déclenché un boom du sandwich
La pandémie a bouleversé les habitudes alimentaires des Français avec la fermeture des restaurants mais aussi l'avènement du télétravail.
Hors domicile, les rituels d’alimentation des Français ont changé avec cette crise du Covid-19, forçant les commerçants à s’adapter rapidement selon une dernière étude du cabinet CHD expert.
Succès de la vente à emporter
Entre 2019 et la fin du premier confinement, la vente à emporter a été multipliée par 6. Il y a deux ans, moins d’1% des restaurateurs à table et 8% des snacks proposaient aux clients le click & collect. Aujourd’hui en France, il se vend 76 sandwichs par seconde.
Gain de temps -et d’argent-, le sandwich est donc actuellement à la mode notamment le ‘sandwich sur-mesure’. L’enseigne Lina’s a multiplié par trois ses livraisons de sandwich à domicile. Le sandwich a regagné 9% de parts de marché par rapport à 2019, et repasse devant le burger qui lui perd 8%. Le snacking ne connaît pas la crise, ni sanitaire, ni économique. Il est arrivé à tirer son épingle du jeu avec une restauration rapide qui a continué de se déployer en 2021 (+ 11 % par rapport à 2019) et fait grimper son panier moyen de 10,3 %, pour atteindre les 10,70 €.
Retour de la gamelle
Savoir ce qu’il y a dans son assiette…Pour cela, les Français ont une solution : la gamelle. En effet, elle fait son retour en force puisque 45% d’entre nous l’apportons sur notre lieu de travail le midi soit 26 points de plus qu’en 2019. Si le sandwich se décline de mille et une façons, quel est le moins calorique ? Réponse : le wrap au saumon avec ses 300 calories. Pour le plus calorique, le fameux et incontournable rosette-beurre ou jambon-beurre marque entre 800 et 1000 calories.
Notez enfin que le sandwich a son propre salon avec le ‘Sandwich & Snack Show et Parizza’ qui se tiendra porte de Versailles, à Paris, les 13 et 14 octobre prochains avec 250 exposants et quelque 9 000 visiteurs qui sont attendus.