L’Italie placée sous la surveillance du FMI
Selon ses sources européennes, l’Italie consent à être surveillée dans ses engagements budgétaires. Ces derniers visent la réduction de son déficit.
C’est officiel, l’Italie sera placée sous la surveillance du Fonds monétaire international (FMI) et de la Commission européenne. Une décision qui relève du sommet du G20 de Cannes et que le président du Conseil italien, Silvio Berlusconi accepte. Mais une source du gouvernement italien considère ce consentement comme suit: « l’Italie n’a pas accepté une “surveillance” formelle par l’institution de Washington mais est prête à lui demander des “conseils”, ou des “avis”, sur l’application des engagements pris auprès de la zone euro pour redresser ses finances publiques et rétablir la confiance des investisseurs. » Cette même source à ajouté que : « les “avis” du FMI joueront un rôle complémentaire à la surveillance de la Commission européenne. »
D’autres sources ont affirmé que : « l’Italie est d’accord, il y a eu pas mal de discussions mais pas de réelle opposition. » D’autres traduisent cette acceptation comme s’il s’agissait : “de renforcer au maximum la crédibilité des engagements italiens”, a expliqué une autre. Tandis que les dirigeants pensent que les toutes les offensives commerciales engagées contre l’Italie ne sont pas liées performances économiques de ce pays mais à des doutes sur le caractère du gouvernement Berlusconi.
L’Italie vient d’adopter de nouvelles mesures anti-crise et elles seront soumises la semaine prochaine au Sénat dans le cadre d’un vote de confiance. Le président Français a affirmé que : « la question n’est pas tant le contenu du paquet que est-ce que ce paquet sera mis en œuvre?» Et rajoute que :«c’est là-dessus qu’il nous faut travailler et c’est là-dessus qu’avec les autorités italiennes, nous sommes en train de travailler.» Grâce aux nouvelles mesures anti-crise, l’Italie s’est fixé un objectif, celui d’arriver à un équilibre budgétaire en 2013.