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Kenya : près de 9.000 euros d’amende pour une touriste qui portait un bracelet en ivoire
publié le 21 août 2019 à 15h40.
Arrêtée à un aéroport kényan où elle s'apprêtait à s'envoler pour la Tanzanie, une touriste espagnole a écopé d'une amende de 8.700 euros pour avoir porté un bracelet en ivoire. La détention de cette matière est ainsi interdite au Kenya.
Dimanche dernier, rapporte Ouest-France, une touriste espagnole se trouvait à l’aéroport international Jomo Kenyatta, dans la ville de Nairobi, au Kenya. Cette femme de 50 ans s’apprêtait à prendre un vol pour Dar es Salaam, en Tanzanie. Les autorités kényanes ne lui ont cependant pas permis de rejoindre cette destination en temps et en heure. Le Service kényan de la faune a ainsi indiqué au sujet de cette quinquagénaire qu’elle a été appréhendée « avec un bracelet en ivoire pesant 25 g ».
Une amende pour avoir porté de l’ivoire, un acte défendu au Kenya
Le problème se situe précisément dans la détention d’ivoire, comme l’explique un responsable du Service kényan de la faune : « C’est peut-être légal dans d’autres pays, mais pas ici. C’est ce qui conduit les braconniers à répondre à la demande d’ivoire ». Après avoir plaidé coupable pour »possession illégale d’ivoire », cette touriste a été condamnée à une amende d’un million de shillings, ce qui correspond à environ 8.700 euros. Une somme dont s’est acquittée la quinquagénaire avant de finalement s’envoler pour la Tanzanie.
Un fait semblable s’était produit quelques jours plus tôt
Les autorités kényanes étaient visiblement sur le qui-vive après l’arrestation, quatre jours plus tôt, d’une touriste française dans le même aéroport et pour le même motif. Cette femme, qui allait partir pour Mayotte, n’a pu y être autorisée qu’après avoir plaidé coupable et réglé l’amende prévue pour l’infraction. Cela fait depuis maintenant 30 ans que le commerce d’ivoire a été interdit suite au braconnage intensif. On estime qu’entre le milieu du XXe siècle et 2015, plusieurs centaines de milliers d’éléphants ont disparu de la surface de la Terre conséquemment à cette activité.