Jusqu’en 2016, les lieux de danse sans licence étaient interdits au Japon

Illustration. Concert.Pixabay.com
Pendant 67 ans, il était interdit au Japon de danser dans des lieux prévus à cet effet mais dépourvus de licence. Une loi établie après la Seconde Guerre mondiale et qui a finalement évolué en 2016.
Dans l’histoire récente du Japon, il existait un risque plus ou moins grand d’avoir affaire aux autorités en ouvrant des lieux de danse. La loi nippone interdisait ainsi ces clubs où la principale activité des occupants consistait à remuer leur corps au rythme d’une musique.
Danse en public au Japon : même les clubs avec une licence devaient fermer à minuit
The Independent rappelle que les lieux de danse en public devaient disposer d’une licence pour pouvoir être conformes à la loi japonaise. Mais même dans ce cas, il leur était demandé de fermer leurs portes à minuit.
Une loi née après la Seconde Guerre mondiale
Depuis quand et pourquoi la loi a-t-elle interdit les lieux de danse au Japon ? C’est après la Seconde Guerre mondiale qu’au sommet du pays, il avait été décidé de rendre illégaux les dancings. En effet, ces lieux étaient souvent des lieux où la prostitution était fort développée. En dépit de l’interdiction, nombreuses étaient les infractions à la loi au siècle dernier, conduisant les forces de l’ordre à faire montre de tolérance. Des scandales sur fond de drogue et des rixes en boîte de nuit avaient ensuite rendu les descentes policières plus fréquentes dans les clubs.
Le compositeur Ryûichi Sakamoto avait mené campagne
Le compositeur Ryûichi Sakamoto, célèbre pour ses travaux sur Furyo, Les Aventures de Chatran ou encore Le Dernier Empereur avait mené campagne pour obtenir l’abolition de cette interdiction. Un souhait devenu réalité en 2015 avec la ratification d’une nouvelle loi, dont l’entrée en vigueur devait s’observer l’année suivante.
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