Jura : un enfant de 9 ans meurt étouffé par une crêpe

Mercredi à Chamblay, dans le Jura, un petit garçon de 9 ans s'était étouffé en mangeant une crêpe. Le lendemain, l'académie de Besançon a annoncé le décès de l'enfant.

Le drame est survenu mercredi à Chamblay, dans le Jura, alors que les 200 enfants d’un groupe scolaire prenaient leur goûter lors du carnaval. Un petit garçon de 9 ans, scolarisé en CM1 en classe ULIS (Unité localisée pour l’inclusion scolaire), a voulu se délecter d’une crêpe.

À Chamblay, un petit garçon de 9 ans s’étouffe lors d’un goûter de carnaval

Cité par France 3 Bourgogne-Franche-Comté, Philippe Brochet, maire de la commune, rapporte les faits connus : « Les enfants ont défilé, brulé Monsieur Carnaval puis en rentrant au groupe scolaire, il y avait un goûter avec des crêpes et des beignets faits par les parents. L’enfant a fait une fausse route. Rapidement un parent d’élève a tenté de le faire vomir. Les pompiers du village, puis ceux de Mouchard, Salins-les-Bains, un médecin pompier puis le SMUR de Dole et Besançon ont pris en charge l’enfant ».

Le décès annoncé le lendemain par l’académie

En arrêt cardio-respiratoire, la victime a été héliportée en direction du CHU de Besançon (Doubs), avec un pronostic vital engagé. Le lendemain matin, son décès a été annoncé par voie de communiqué. Une nouvelle émise par « Nathalie Albert-Moretti, rectrice de la région académique et de l’académie de Besançon, chancelière des universités, Fabien Ben, inspecteur d’académie, directeur académique des services de l’Éducation nationale du Jura, et Maud Locatelli, directrice du groupe scolaire de Chamblay ». Tous ont présenté leurs condoléances à la famille et aux proches du garçonnet.

Un accompagnement psychologique pour l’entourage

Un accompagnement psychologique a été mis en place pour les élèves et le personnel, et une assistance similaire est prévue par la communauté de communes pour ses employés. Sur leur site internet, les pompiers donnent différents conseils pour réagir à un étouffement ou une suffocation, avec des gestes à adapter selon les profils.