Joe Biden a qualifié Vladimir Poutine de “fils de p… cinglé”
Au cours d'une levée de fonds à San Francisco, le président des États-Unis n'a pas mâché ses mots à l'égard de son homologue russe, promettant d'imposer des "sanctions sévères" à la Russie.
Tl;dr
- Joe Biden a insulté Vladimir Poutine lors d’un discours.
- Le président a en outre mis l’accent sur la menace du changement climatique.
- Le Kremlin a qualifié les propos de Biden de “honteux”.
- Biden avait déjà qualifié Poutine de “boucher” et de “criminel de guerre”.
Un échange tendu entre présidents
Dans le cadre d’une rencontre à San Francisco le mercredi 21 février, Joe Biden, président des États-Unis, a prononcé des mots particulièrement forts à l’encontre de son homologue russe, Vladimir Poutine.
Le chef d’État américain, lors de son intervention devant des contributeurs du Parti démocrate, n’a pas hésité à utiliser des termes péjoratifs pour dépeindre Poutine.
La polémique autour des propos de Biden
Les propos de Biden, capturés par quelques journalistes présents, incluaient l’expression «Crazy SOB» (fils de p… cinglé) pour qualifier le leader russe.
Ce langage a été accompagné d’une déclaration sur laquelle le président a mis l’accent : « La menace existentielle, c’est le changement climatique. » Biden a également mentionné son adversaire probable aux prochaines élections, Donald Trump, et sa réaction à la mort en prison d’Alexeï Navalny.
La réaction du Kremlin
Du côté du Kremlin, le porte-parole Dmitri Peskov a répondu aux insultes de Biden en les qualifiant de «honteuses». Précisant que «des déclarations aussi malpolies ne sont pas en mesure de blesser le dirigeant d’un autre État, a fortiori le président Poutine».
Selon lui, Biden affiche un comportement de «cow-boy hollywoodien» pour des raisons de politique intérieure.
Joe Biden, un habitué des jurons
Biden, reconnu pour ses éclats de langage, avait déjà auparavant traité Poutine de «boucher» et de «criminel de guerre». Il avait également insulté un journaliste de Fox News (“espèce de connard”) en janvier 2022, pensant que son micro était éteint.