Jean-Luc Mélenchon souhaite instaurer un tribunal professionnel pour juger les journalistes

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Par Lionel Durel,  publié le 5 décembre 2017 à 11h15, modifié le 5 décembre 2017 à 11h25.

Jean-Luc Mélenchon semble mal digérer son invitation dans "L'Emission politique" sur France 2 de jeudi dernier face à la journaliste Lea Salamé. Selon lui, il aurait été victime d'un "traquenard".

Le leader de “La France insoumise” estime être la victime des “dérives” des journalistes. Afin d’y remédier, Jean-Luc Mélenchon souhaite voir naître une instance chargée de garantir des principes déontologiques et “encadrer” les journalistes.

Léa Salamé m’a pris à parti sur mon patrimoine

Bousculé par la présentatrice Lea Salamé, il estime avoir été pris à parti sur son “patrimoine de riche”, lui, le fils d’un postier et d’une institutrice, comme il le rappelle “J’aurais pu lui en jeter de bien bonnes à la figure en matière de patrimoine et de famille. Depuis, ma naïveté fait rire mes amis mieux informés et plus vigilants que moi sur tout cela. Quoiqu’il en soit, elle m’a abusé et sciemment endormi“, écrit le leader politique sur son blog.

Face à ce comportement, Jean-Luc Mélenchon souhaite un pouvoir de sanction contre les “menteurs, les tricheurs, les enfumeurs…”. Son objectif : Mettre en place un tribunal de la presse “La plainte pour mensonge, manquement à la déontologie, escroquerie aux témoignages n’a aucune instance professionnelle déontologique pour être reçue. Je propose donc qu’un tel recours existe. Je propose qu’il existe un tribunal professionnel qui puisse être saisi et qui ait le pouvoir de sanction symbolique“.

Pour conclure, Mélenchon écrit : “J’ai donc du affronter deux heures de pièges à deux balles, de mensonges et d’abus de pouvoir médiatique, au lieu de la belle soirée de réflexion politique à laquelle j’avais naïvement cru. Léa Salamé est juste une personne sans foi ni loi. Pourquoi ai-je oublié comment j’avais été traité déjà sur ce plateau par elle et Lenglet ? Maudite soit ma manie de croire sur parole les gens que je crois être de bonne foi. Pour finir la séquence finale PS/UMP avec Saint-Cricq et son comparse a été une plongée en apnée dans l’égoût de la politicaille psycho-minaudante dont cette dame est la figure de proue. Ca m’apprendra à accepter les invitations de n’importe qui” (…).

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