Jean-Luc Mélenchon : « Closer est un espace de liberté »
Dans une interview accordée à Closer, Jean-Luc Mélenchon a défendu le magazine people, d'ordinaire peu apprécié des hommes politiques.
Habitué aux coups de gueule et autres déclarations fracassantes envers les journalistes, c’est une drôle de déclaration d’amour que Jean-Luc Mélenchon a adressé au magazine Closer. Interviewé par ce même magazine, l’eurodéputé du Front de Gauche a affirmé que l’hebdomadaire, d’ordinaire très décrié, est « un espace de liberté ».
Des louanges qui arrivent au moment où la rédaction du magazine est pointée du doigt pour avoir notamment publié des clichés de Florian Philippot et de son supposé compagnon, ou encore pour avoir dévoilé au grand jour la liaison qu’entretenait François Hollande avec l’actrice Julie Gayet en début d’année. Des sujets brulants qui ont notamment relancé le débat sur la vie privée des hommes politiques.
Jean-Luc Mélenchon se définit comme un rebelle
Pour l’ancien président du Front de Gauche, Closer, c’est surtout un journal qui n’entre pas dans les médias classiques « “Je suis un rebelle. Je ne suis pas une sorte de Manuel Valls en plus âgé. Face à ce robot qui construit un mur de phrases toutes faites dans les médias officiels, je dois tout le temps trouver des failles dans le mur par lesquelles passer le message. A cet instant, vous êtes pour moi un espace de liberté.”
Invité à visiter visité la rédaction du magazine, Jean-Luc Mélenchon a tenu à tacler ceux qui utilisent les médias pour faire leur promotion, et s’indignent quand cela n’est pas prévu : « L’affaire Julie Gayet-François Hollande m’a fait rigoler comme tout le monde. Après, on se dit quand même “ouille, ouille, ça va très loin, cette histoire…” Mais je suis prudent. Autrefois, je pensais que vous étiez juste des inquisiteurs déplaisants. Et puis, un jour, un copain photographe m’a dit: “Parfois, ce sont certaines célébrités qui nous disent de venir. Ce ne sont pas des photos volées, mais voulues…””
« Vous nous infligez un supplice horrible : La transparence »
L’homme politique n’a cependant pas profité de la tribune présentée pour dévoiler une part de son intimité, mais a tout de même bien critiqué la relation qu’ont les hommes politiques avec les médias : « Il y a actuellement ce qu’on appelle la tyrannie de l’intimité. Et c’est d’abord une déroute idéologique pour nous, hommes politiques. Vous nous infligez un supplice horrible: la transparence » conclut-il.