Outing de Florian Philippot par la presse people : la classe politique indignée
De tous bords, les politiques mettent en avant la vie privée dans l'affaire de l'outing de Florian Philippot dans la presse à scandale.
Un magazine people, en révélant vendredi en Une l’homosexualité de Florian Philippot, vice-président du FN, est allé taper dans ce qui garantit à coup sûr de grosses ventes, à savoir la vie privée des personnalités.
Après le coup Hollande-Gayet, Closer fait cette fois-ci l’outing du leader du Front, en divulguant des photos volées lors d’une escapade à Vienne avec son supposé petit ami. Dans la classe politique, quelle que soit son orientation idéologique, les voix s’élèvent contre ce déni de vie privée.
Les réactions à l’outing de Florian Philippot
Et c’est sur Twitter, comme souvent, que les réactions ne se sont pas fait attendre. Et c’est une unanimité qu’on ne pensait jamais voir en faveur du numéro 2 du FN qui fleurit ou plutôt, qui gazouille.
Le député Nicolas Bays s’emporte contre la violation de la vie privée :
https://twitter.com/nicolasbays/status/543107942678286336
Même son de cloche au Front de gauche, par la voix de son secrétaire général Alexis Corbière :
Je suis en désaccord radical avec les idees de @f_philippot mais je trouve dégueulasse qu'une presse révèle les détails de sa vie privée
— Corbiere Alexis (@alexiscorbiere) December 11, 2014
Dans les rangs de l’UMP aussi, on s’indigne. David-Xavier Weiss, secrétaire National de l’UMP chargé des médias et adjoint au maire de Levallois, qui a également été “outé”, s’élève aussi :
https://twitter.com/dxweiss/status/543108676052332544
Et bien sûr, au FN, Mr Philippot est soutenu, ici par Louis Aliot, compagnon de Marine Le Pen :
Closer est pitoyable comme toujours. Comment des citoyens peuvent-ils acheter ce torchon ?
— Louis Aliot (@louis_aliot) December 11, 2014
Marine Le Pen dénonce “une atteinte grave”
Europe1, la veille de la diffusion de son émission Mediapolis, révèle ce que Marine Le Pen, qui y est invitée, a à déclarer sur cette affaire qui n’en est pas une : “C’est une atteinte très grave aux libertés individuelles. Ce type de comportement est insupportable. Je le dis quand cela touche Florian Philippot comme quand ça touche François Hollande. La vie privée est sacrée”.
Mais presque plus qu’à la presse people, c’est à la justice qu’en veut le plus la présidente du FN, et lui demande de taper plus fort : “Si ces journaux étaient condamnés dès qu’ils violent la vie privée à verser des amendes qui correspondent à l’argent qu’ils ont engrangé grâce à cette atteinte à la vie privée, alors ils ne feraient plus. C’est aussi simple que ça”.