Jean-Luc Mélenchon appelle “la France insoumise” à défiler le 5 juin
Le mouvement de Jean-Luc Mélenchon, "La France insoumise", est né sur le web en février. Fort de 75.000 signatures, il est appelé à se rassembler à Paris au début du mois de juin.
75.000 signatures sont annoncées, depuis que le député européen a lancé le mouvement “La France insoumise” depuis son site Internet en février. Invité de France 5 sur le plateau de C Politique, Jean-Luc Mélenchon a appelé “à un rassemblement populaire le 5 juin, à Paris – ce sera sans doute à la place Stalingrad, là où j’avais fini ma campagne la dernière fois. Et nous verrons à ce moment-là le défilé des insoumis”.
Mélenchon souhaite voir “ceux qui n’acceptent pas de se soumettre”
Le co-fondateur du Parti de gauche a rappelé ce qu’il avait déclaré lors de la campagne présidentielle de 2012, à savoir “place au peuple, parce qu’à l’époque, le peuple était sur les places dans le monde”.
En 2016, il indique : “cette fois-ci, le rebond de la France repose sur ceux qui n’acceptent pas de se soumettre, que ce soit aux traités européens, à la modestie de leurs conditions de vie quotidienne, en étant lanceur/lanceuse d’alerte ou ouvrier syndicaliste qui défend son emploi”.
La 6ème République, plus que jamais d’actualité
Celui s’est déjà déclaré candidat au scrutin présidentiel a par ailleurs tenu à rappeler qu’il avait “un projet pour le pays”, sur son site web, insistant pour préciser qu’il ne s’agit pas d’“un projet pour la gauche. Pour des millions de gens, la gauche, c’est la ‘goche’ qui est au pouvoir aujourd’hui”. Ici, il est question d’instaurer une 6ème République, de rediscuter les traités européens, ou encore de réformer l’économie.
Sur France 5, il est revenu sur le projet de loi Travail du gouvernement actuel : “Ce texte est inepte depuis le début, c’est une vision complètement idéologique de la production. (…) Le texte finira par être retiré parce que le calendrier va faciliter une mobilisation croissante à mesure que les gens vont comprendre”. Il appelle les Français, à ce propos, à manifester leur mécontentement le 31 mars prochain, date à laquelle celles et ceux qui sont hostiles à la réforme du marché du travail sont mobilisés.