J.O d’hiver de Sotchi : une sécurité sans précédent
A un mois du début des Jeux Olympiques d'hiver de Sotchi, la Russie de Poutine met en places des mesures de sécurité rarement vues.
Dans 31 jours débutent les 22èmes Jeux Olympiques d’hiver à Sotchi. La cité balnéaire, située en bordure de Mer Noire, et à 170 km de Krasnodar, est en train de s’entourer de mesures de sécurité drastiques. Vladimir Poutine aimerait sortir grandi de ces Olympiades, avec une nouvelle image internationale. Mais les récents attentats de Volgograd ont jeté un voile de menaces. Le spectre de ces derniers, qui semblent pouvoir être attribués aux rebelles islamistes du Nord-Caucase, pousse les autorités à prendre toutes les précautions.
Dokou Oumarov, le chef de la rébellion, n’a-t’il pas annoncé l’été dernier vouloir « empêcher par tous les moyens » le bon déroulement de l’événement ?
Quoi qu’il en soit, la Russie ne veut prendre aucun risque de ternissement des Jeux. Sotchi ressemble ainsi à une ville-bunker : entrée des automobilistes soumise à un filtrage scrupuleux, navigation en Mer Noire limitée, renforcement des forces de l’ordre, surveillance aérienne… le tout pour un coût de 1.4 milliards d’euros.
Des billets qui peinent à trouver preneurs
A ce climat de tension dont n’avaient pas besoin les organisateurs, s’ajoute un retard de billetterie. En effet, seuls 65% des billets auraient été vendus. Il resterait même des tickets pour la cérémonie d’ouverture, événement pourtant fort prisé habituellement.
Remplissage des gradins incertain, menaces de faire de ces Jeux une vitrine pour les terroristes… une chose est sûre, Vladimir Poutine ne pourra souffler qu’une fois la cérémonie de clôture des Jeux Paralympiques (le 21 mars) terminée.