Israël / Palestine : le prisonnier Allan arrête sa grève de la faim
Le prisonnier palestinien Mohammed Allan a cessé sa grève de la faim suite à la suspension de sa détention administrative prononcée par la justice israélienne.
Il y a de cela un peu plus de deux mois, le prisonnier palestinien Mohammed Allan démarrait une grève de la faim. Et l’on apprend que le jour suivant la suspension de sa détention administrative par Israël, le détenu a finalement cessé son mouvement.
C’est son avocat, le conseiller al-Khatib cité par l’AFP, qui a rapporté la nouvelle le jeudi 20 août : “Mohammed Allan a repris conscience et ne fait pas la grève de la faim.” Une déclaration étant intervenue après que l’avocat ait rendu visite à son client hospitalisé à Ashkélon, à l’ouest d’Israël.
Mohammed Allan arrête sa grève de la fin au lendemain de la suspension de sa détention administrative
Mercredi, la Cour suprême israélienne avait en effet indiqué que “pour le moment, en raison de l’état de santé du gréviste de la faim, l’ordre de détention administrative n’est plus en vigueur”, en ayant ajouté qu’il était nécessaire que le détenu “[demeure] en soins intensifs”. La Cour avait également déclaré que “sa famille et ses amis pourront lui rendre visite” et que, “quand son état sera stabilisé, si Allan demande à être transféré dans un autre hôpital, il devra le faire auprès des autorités et en cas de difficulté ou de désaccord, il sera possible de se tourner vers la Cour”.
Une levée contestée par la ministre de la Culture israélienne
La décision de la Cour n’a pas été du goût de la ministre de la Culture israélienne Miri Regev, laquelle a ainsi fait savoir sur le réseau Twitter que, selon elle, la justice a “répondu au chantage du terroriste Mohammed Allan au lieu d’appliquer la loi prévoyant de nourrir de force” les prisonniers prenant le risque d’une grève de la faim. Rappelons qu’en fin de semaine dernière, le prisonnier Allan était tombé dans le coma pour ne reprendre conscience que le mardi suivant, en ayant ensuite donné 24 heures à Israël pour régler son cas. Et que si cet ultimatum n’était pas suivi, il cesserait alors de s’hydrater.