Israël : 4 morts dans une attaque au couteau et à la voiture bélier
Mardi, quatre personnes sont mortes à Beer Sheva, en Israël, suite à une attaque au couteau et à la voiture bélier. Le suspect a lui aussi succombé à ses blessures après avoir été maîtrisé par des civils.
Dans son histoire récente, jamais Israël n’avait connu une attaque aussi meurtrière. Mardi à Beer Sheva, dans le sud du pays, quatre personnes ont ainsi perdu la vie dans un assaut au couteau et à la voiture bélier. 20 Minutes rapporte que cette attaque aurait été commise par un seul homme. D’après les autorités, l’individu aurait d’abord poignardé une femme à une station essence, avant de renverser, en voiture, un cycliste. Toujours véhiculé, l’homme se serait dirigé vers un centre commercial situé non loin. Il serait ensuite descendu de sa voiture et aurait de nouveau donné des coups de couteau, à un homme et une femme.
4 morts dans une attaque à Israël : neutralisé par des civils, le suspect est lui aussi décédé
Plusieurs civils ont ouvert le feu en direction de l’assaillant, lequel a ensuite été maîtrisé avant de succomber à ses blessures. Cet homme a depuis été identifié comme étant un enseignant de la ville bédouine de Hura, dans le Néguev. En 2016, il avait été condamné à quatre ans de prison pour avoir glorifié Daesh lors de prêches et formé une cellule dans l’optique de rejoindre le djihad en Syrie.
L’assaut « fermement » condamné par le clan de l’assaillant présumé
Le clan bédouin al-Kiyan, auquel appartenait le suspect, a depuis « fermement » condamné l’attaque. Dans un communiqué, le clan parle ainsi d’un acte « individuel » « qui ne représente pas les membres du clan respectueux des lois qui ont toujours préconisé le vivre ensemble ». De retour d’un sommet en Égypte, le Premier ministre Naftali Bennett a consulté le ministre de la Sécurité publique et le chef de la police. Après avoir présenté ses condoléances aux proches des victimes et salué le courage des civils ayant fait feu sur le suspect, le chef du gouvernement a indiqué que les forces de sécurité étaient en « état de haute alerte » et que des mesures allaient être prises contre les terroristes.