Isère : un contrôleur de train condamné à 30 mois de prison pour avoir sexuellement agressé des voyageuses
Jeudi, le tribunal correctionnel de Bourgoin-Jallieu, en Isère, a condamné un contrôleur de train SNCF de 31 ans à 30 mois de prison ferme. Le trentenaire a ainsi été reconnu coupable d'agressions sexuelles sur des voyageuses dont des mineures.
Jeudi, le tribunal correctionnel de Bourgoin-Jallieu, en Isère, a condamné un contrôleur de train SNCF de 31 ans à 30 mois de prison ferme. Grégory C. a ainsi été reconnu coupable d’agressions sexuelles sur des voyageuses de TER, incluant des mineures. Le Dauphiné Libéré rapporte que l’affaire avait été initiée par le dépôt de plainte d’une étudiante. Cette dernière racontait avoir été sexuellement agressée le 25 août 2016 alors qu’elle voyageait à bord d’un TER Grenoble-Lyon.
Jugé pour des agressions sexuelles, un ex-contrôleur avance des consentements
Le contrôleur aurait récidivé et également en Savoie. Parmi ses victimes se trouvaient des mineurs. Lors de l’audience du 7 octobre, le prévenu, qui n’officie désormais plus pour la SNCF, a reconnu les faits. “Pour moi, à l’époque, l’absence d’expression n’était pas synonyme de refus”, a-t-il expliqué, avançant que plusieurs de ces jeunes femmes étaient consentantes. “Les jours suivants, je me suis dit que j’étais allé trop loin”. Le trentenaire était apparemment était un électron libre : “Même quand j’étais en couple, je multipliais les partenaires. Mais depuis, je me suis rangé”.
Il ciblait des mineures sur les réseaux sociaux
Les enquêteurs ont également établi que le mis en cause sévissait sur le réseaux sociaux en ciblant exclusivement des jeunes filles mineures. Il mentait sur son prénom et son âge, s’exhibait en webcam et obtenait d’adolescentes photos et vidéos allant jusqu’à la pornographie. Il a même eu des relations physiques avec plusieurs de ces victimes, en menaçant ses partenaires pour les dissuader de parler. L’expertise psychiatrique a défini un profil d’homme “manipulateur” et “pervers”. Celui-ci prétend toutefois avoir depuis réussi à maîtriser ses pulsions, entretenant une relation amoureuse stable depuis deux ans. Son avocat Me Cheham a invoqué le passé perturbé de son client, victime d’agressions sexuelles dans sa jeunesse et dont le père s’est suicidé la veille de son procès aux assises pour viols dans la sphère familiale. Outre sa peine d’emprisonnement, le prévenu devra se soumettre à des soins et à la stricte interdiction d’exercer une activité liée à des mineures. Au terme de son séjour en prison, il lui faudra également se conformer à un suivi socio-judiciaire pendant 4 ans.
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