Inflation : il est inexact de parler de hausses abusives et généralisées des prix, selon un rapport du Sénat
Selon un tout dernier rapport du Sénat, il y aurait presque aucune 'hausses suspectes' des prix alimentaires.
Pour les sénateurs, il est inexact de parler de hausses abusives et généralisées des prix, comme semble le confirmer le rapport du Sénat disponible mardi 19 juillet.
Pas de “hausses abusives” des produits alimentaires
Dans cette enquête des sénateurs, il n’y a donc que peu de ‘hausses suspectes ou abusives’ des prix de l’alimentaire. Ainsi, les parlementaires vont dans le sens inverse des déclarations récentes du patron des centres Leclerc qui dénonçait des augmentations des prix des industriels “suspectes”. En juin, Michel Edouard Leclerc doutait sur l’antenne de BFMTV de l’honnêteté des industriels.
Dans le sens inverse des déclarations récentes du patron des centres Leclerc
Au contraire, la grande distribution serait pointée du doigt puisque les parlementaires ont précisé que la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) avait recensé des hausses de prix dans les rayons de la part de “certains distributeurs” alors qu’ils “n’avaient pas signé de hausse de tarif d’achat du produit avec le fournisseur”.
La hausse des prix provient probablement de ‘spéculations financières
Le rapport du Sénat conclut que ‘la hausse des prix provient probablement de ‘spéculations financières’. Ils estiment que la part exacte de cette spéculation dans l’inflation est difficile à mesurer. Plusieurs facteurs jouent comme la reprise économique mondiale soudaine post-covid et un certain nombre d’aléas climatiques extrêmes. Selon les rapporteurs, ces facteurs ont entraîné une envolée spectaculaire du prix des matières premières agricoles et industrielles dès l’an dernier, et la guerre en Ukraine, si elle n’a pas provoqué cette inflation, l’a renforcée et accélérée.