Indre : Un gendarme se suicide avec son arme de service
Un gendarme de 44 ans s'est donné la mort samedi matin avec son arme de service dans son logement de fonction situé à la caserne de Vatan dans l'Indre
Nouveau drame dans la gendarmerie. Après le suicide début juillet d’un gendarme de la caserne Jourdan à Limoges, c’est cette fois dans l’Indre que la tragédie s’est déroulée. Un gendarme âgé de 44 ans s’est donné la mort samedi 1er août au matin avec son arme de service, relançant le débat sur l’accompagnement et le mal-être des agents des forces de l’ordre en France.
Le gendarme se donne la mort avec son arme de service
L’homme de 44 ans a été retrouvé mort dans son logement de fonction de la caserne de Vatan dans l’Indre. Comme souvent dans pareil cas, le gendarme a utilisé son arme de service pour se donner la mort. Le drame a soulevé une vive émotion dans la commune. Clarisse Pépion, maire de Vatan déplore dans le journal La Nouvelle République « On a perdu un gendarme, un citoyen très intégré qui prenait part aux opérations de prévention dans les écoles […] Je suis choquée, attristée, c’est très violent pour nous ».
L’homme était également très impliqué dans la vie associative de la commune, et notamment auprès du club de handball de la ville.
Un suicide motivé par des raisons personnelles
Le centre opérationnel de gendarmerie (COG) du département a tenu à préciser que ce suicide était motivé par des raisons personnelles et non des raisons professionnelles. L’association Gendarmes et Citoyens de son côté tire la sonnette d’alarme et précise qu’il s’agit « du sixième suicide de gendarme en France en un peu plus d’un mois. »
Sur sa page Facebook, l’association indique « Il semblerait qu’un enchaînement de problèmes professionnels, qu’il n’est pas parvenu à assumer, l’ait amené à ce geste tragique ». Fin juillet, elle avait déjà alerté les ministres de l’Intérieur et de la Défense sur le taux de suicide chez les gendarmes et les policiers, demandant une étude sur cette problématique. En attendant, une cellule psychologique a été mise en place par la Direction générale de la gendarmerie.