Un gendarme s’est donné la mort avec son arme de service à Limoges
Un gendarme, affecté à la caserne Jourdan à Limoges, s'est suicidé lundi avec son arme de service. Ses collègues s'étaient inquiétés de son absence hier.
Il avait 34 ans, était affecté au peleton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (PSIG) à la caserne Jourdan, à Limoges (Haute-Vienne). Lundi, ce gendarme de 34 ans s’est suicidé avec son arme de service, alors qu’il se trouvait dans son appartement de fonction.
Lundi, des collègues inquiets de son absence
Alors que l’homme, originaire de Brive-la-Gaillarde, devait partir en mission avec deux de ses collègues, ces derniers se rendent chez lui après s’être inquiétés de son absence.
C’est le service de communication de la région de gendarmerie du Limousin qui a confirmé l’information selon laquelle le gendarme avait été retrouvé mort à son domicile. One sait pas encore aujourd’hui si l’homme avait communiqué les raisons de ce geste désespéré. Le Parquet de Limoges s’est aussitôt saisi de l’enquête.
La veille, suicide d’un policier en région parisienne
Dans la nuit de dimanche à lundi, un policier appartenant à la brigade anti-criminalité commettait lui aussi un geste irréparable. Ce père de famille de deux enfants, âgé de 40 ans, s’est tiré une balle dans la tête peu après avoir lancé un message radio dans lequel il parlait de son « métier difficile ».
Le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve avait, au lendemain de ce suicide, réaffirmé sa volonté d’« améliorer les conditions de travail des policiers ». ParisMatch.fr nous rappelle qu’en 2014, plus de 30 gendarmes se sont donné la mort, ainsi que 55 policiers.