Incendies : le gouvernement met en place une « météo des forêts » à partir de juin

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Par Lionel Durel,  publié le 26 avril 2023 à 13h00.

Hier, le ministre de la Transition écologique Christophe Béchu a annoncé la mise en place d'une "météo des forêts" par Météo-France.

Un degré de risque grâce à un code couleur

Météo-France proposera dès le mois de juin une « météo des forêts » qui comportera 4 niveaux de danger et détaillera la situation département par département. Hier (mardi) Christophe Béchu (ministre de la Transition écologique) s’est entretenu avec les responsables de Météo-France.

4 niveaux de danger et une situation département par département

Objectif numéro 1 de cette « météo des forêts » : avertir et sensibiliser les Français et ainsi lutter contre les incendies. Plus de 62.000 hectares de végétation sont partis en fumée du 1er janvier à fin août 2022 en France avec la Gironde (33) très fortement touchée.

Nouveau bulletin météo

Consacré à la prévention contre les feux de forêt, ce tout nouveau bulletin météo sera diffusé tous les jours par Météo-France jusqu’au mois de septembre, a annoncé le ministre de la Transition écologique. Cette carte de la météo des forêts avait été annoncée par Emmanuel Macron en fin d’année dernière.

Cette carte de la météo des forêts avait été annoncée par Emmanuel Macron

Elle fonctionnera de la manière suivante (et en collaboration avec l’Office national des forêts (ONF)) : Pour chaque département elle montrera le degré de risque par un code couleur allant du vert (faible), à noir (très élevé) en passant par le jaune (modéré), et le rouge (élevé).

90% des incendies sont d’origine humaine

Christophe Béchu a rappelé que ‘90% des incendies sont d’origine humaine et environ plus de la moitié proviennent de gestes bêtes: du mégot, du barbecue, de la meuleuse…’.

Le ministre a également fait envoyer 2,3 millions de prospectus au domicile de personnes vivants en lisière de forêts et concernées par les obligations légales de débroussaillement en vigueur depuis des dizaines d’années, mais respectées seulement par 30% d’entre eux en moyenne’, précise-t-il.

 

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