Impôt 2026 : les plafonds mensuels à connaître pour éviter toute imposition selon votre foyer

Image d'illustration. Un homme perdu devant son ordinateurADN
Les seuils de revenus mensuels à ne pas franchir pour être exonéré d’impôt en 2026 varient selon la composition du foyer. Découvrez les montants précis applicables à chaque situation familiale, afin d’anticiper vos obligations fiscales.
Tl;dr
- Barème de l’impôt revalorisé de 1,1 % en 2026.
- Seuils d’imposition adaptés selon la situation familiale.
- Dispense automatique si impôt dû inférieur à 61 €.
Nouveaux seuils pour l’impôt sur le revenu en 2026
L’année 2026 s’annonce sous le signe d’un léger ajustement pour des millions de contribuables français. Le projet de loi de finances récemment présenté prévoit en effet une revalorisation de 1,1 % du barème de l’impôt sur le revenu, adaptation nécessaire face à une inflation persistante. Derrière cette augmentation apparemment minime, ce sont en réalité les limites à partir desquelles les foyers deviennent imposables qui évoluent. Selon les chiffres avancés par le Journal de l’économie, près de 19 millions de ménages devraient être concernés en 2026.
Des seuils modulés selon la composition familiale
La grille d’imposition se décline selon plusieurs situations, et il est essentiel d’en comprendre les contours. Pour une personne seule, le seuil d’exonération est fixé à 17 629 € annuels – soit environ 1 632 € net mensuels. C’est un léger coup de pouce comparé à l’an dernier, mais qui conserve la même philosophie : préserver les revenus modestes tout en définissant une frontière nette.
Les familles voient ces montants évoluer : un célibataire élevant seul un enfant bénéficie ainsi d’un plafond à 23 441 € annuels. Le mécanisme des parts fiscales entre ici pleinement en jeu, reconnaissant la charge supplémentaire que représente un enfant. Les couples sans enfants ou les familles monoparentales avec deux enfants disposent pour leur part d’une limite portée à 32 929 € annuels. Le système fiscal cherche ainsi à concilier solidarité et équité dans la répartition de l’imposition.
L’influence du nombre d’enfants sur la fiscalité
La question se pose évidemment pour les familles plus nombreuses. Un couple avec un enfant voit son seuil monter à 38 740 € annuels, tandis qu’avec deux enfants il grimpe jusqu’à 44 552 € annuels. Concrètement, chaque parent pourrait percevoir près de 2 050 € net par mois sans être imposé – illustration du principe même des parts fiscales croissantes avec chaque enfant supplémentaire.
Voici quelques exemples concrets selon la situation familiale :
- Célibataire avec un enfant : 23 441 € par an non imposés.
- Couple sans enfant : 32 929 € par an exempts d’impôt.
- Couple avec deux enfants : 44 552 € annuels restent hors imposition.
Détails pratiques et cas particuliers
Un détail technique, mais loin d’être anodin, demeure : lorsqu’un foyer doit s’acquitter d’un montant inférieur à 61 € d’impôt, aucun prélèvement n’est effectué. Selon l’administration fiscale, traiter ces dossiers représenterait un coût supérieur au recouvrement attendu. Ce seuil permet donc à certains contribuables légèrement au-dessus des barèmes d’être tout de même dispensés.
Cette revalorisation du barème confirme l’intention des pouvoirs publics d’ajuster progressivement la fiscalité aux réalités économiques et familiales du moment, sans bouleverser fondamentalement l’équilibre existant.