IMC à 60 ans : Quelle est la norme?

L'IMC est certes un indicateur à considérer, cependant, il ne doit pas être le seul critère à évaluer. Et vous, prenez-vous en compte d'autres facteurs pour évaluer votre santé ?

L’IMC : Un outil utile mais limité

Instauré il y a près de 30 ans par l’Organisation mondiale de la Santé, l’Indice de Masse Corporelle (IMC) est largement utilisé pour estimer la corpulence d’une personne. Toutefois, ce n’est pas l’outil parfait qu’on pourrait imaginer. Françoise Debuy, diététicienne et membre du Groupe de Réflexion sur l’Obésité et le Surpoids (G.R.O.S.), nous rappelle que « c’est un outil controversé car il ne prend pas en compte le sexe, l’âge, la quantité de muscle, de graisse ou encore le poids des os« .

Poids et âge : Une relation complexe

De plus, l’IMC idéal varie avec l’âge. Pour les individus de plus de 60 ans, l’OMS recommande un IMC idéalement compris entre 21 et 25, contre 18,5 à 25 pour ceux de moins de 60 ans.

Cependant, avec l’âge, notre corps change : perte de muscle, ralentissement du métabolisme, prise de poids légère… Il est donc « normal qu’à 60 ans, une femme soit plus épaisse et corpulente qu’avant la ménopause« , souligne Mme Debuy.

Le poids « santé » : Une alternative à l’IMC

Face à ces limites, la diététicienne propose une approche différente : le poids « santé » ou d’équilibre. Selon elle, « c’est le poids que l’on fait si on respecte ses sensations alimentaires (sa faim et sa satiété)« . Autrement dit, si l’on écoute son corps et mange en fonction de ses besoins, le poids se régule naturellement.

Le tour de taille : Un indicateur complémentaire

Enfin, un indicateur complémentaire mérite notre attention : le tour de taille. Il peut en effet être prédictif d’éventuels problèmes de santé liés à un excès de graisse abdominale. Un risque accru de diabète et de maladies cardiovasculaire.