Homme brûlé à 90% à Rouen : un suspect sous le coup de 20 ans de réclusion
Trois suspects viennent d'être présentés au parquet de Rouen dans l'affaire du jeune homme retrouvé brûlé à 90% dans le hall d'un immeuble rouennais.
Jeudi, trois suspects ont été présentés au parquet de Rouen dans l’affaire du jeune homme découvert grièvement brûlé dans le hall d’un immeuble de la commune. Les fait remontent à la nuit du samedi 9 au dimanche 10 avril 2016. Les pompiers sont alertés par des habitants disant avoir notamment entendu des cris et senti de l’essence.
Les secours arrivent aux alentours de 1h30 sur les lieux et y découvrent un jeune homme âgé de 22 ou 23 ans grièvement brûlé. Celui-ci sera emmené au service des grands brûlés de Clamart, dans la région parisienne, et placé dans un coma artificiel allant entre autres empêcher son interrogatoire par les enquêteurs. Aux dernières nouvelles, son état serait toujours critique.
Rouen : la victime brûlée à 90% originaire de Guyane
En tout début de semaine, l’identification du jeune homme semblait pratiquement acquise : non domicilié à Rouen et déjà défavorablement connu des services de police pour des délits mineurs. L’enquête ouverte pour tentative de meurtre aura quant à elle été confiée au Service régional de police judiciaire (SRPJ) de la commune.
On en sait désormais désormais un peu plus sur ce dossier grâce à nos confrères de Normandie-actu. La victime, à l’âge confirmé de 23 ans, vient de Guyane et s’était installée à Deauville (Calvados) pour travailler dans le secteur de la restauration. Après avoir mené une enquête de voisinage, récolté les témoignages des proches de la victime et consulté les images de vidéosurveillance, le SRPJ de Rouen est parvenu à mettre trois suspects en évidence.
Trois jeune suspects interpellés mardi
Âgées de 23 et 25 et appartenant à l’entourage de la victime, ces jeunes personnes ont été interpellées mardi, et plusieurs d’entre elles habiteraient dans l’immeuble où se sont apparemment déroulés les faits. Placés en garde à vue, ces suspects ont ensuite été présentés devant le procureur puis un juge d’instruction.
L’un d’eux risque 20 ans de prison pour « actes de torture et de barbarie aggravés par la préméditation ou un guet-apens », quand les deux autres suspects sont sous le coup d’une peine de cinq ans d’emprisonnement pour « non-obstacle à la commission d’un crime ou d’un délit dangereux pour les personnes ».