Homéopathie : un rapport australien met en doute son efficacité
Un rapport australien prenant en compte plus de 200 études indique que l'homéopathie serait davantage un placebo qu'un efficace remède.
Alors qu’à l’été dernier, un sondage Ipsos révélait que 56% des Français avaient recours à l’homéopathie, un récent rapport du NHMRC (National Health and Medical Research Council, un organisme de l’État australien) vient remettre en cause l’efficacité même de cette médecine.
Et pour que l’on prenne bien conscience des moyens mis en œuvre dans le cadre de cette nouvelle enquête, on apprend que le rapport s’est appuyé sur quelque 225 études menées dans des pays tels que l’Australie, la France ou encore le Royaume-Uni.
L’homéopathie, moins efficace qu’une pilule de sucre ?
Et pour ces chercheurs australiens, le constat semble être sans appel : toutes ces études présentent une crédibilité discutable. Et selon eux, il n’existe actuellement « aucune preuve fiable » assurant que l’homéopathie présente une efficacité supérieure à celle d’« une pilule de sucre ». Et pour ne rien arranger, le recours à l’homéopathie ne serait pas sans danger.
Un danger si l’homéopathie est privilégiée contre des traitements confirmés
Les scientifiques avancent ainsi que privilégier cette médecine à des « traitements qui ont, eux, prouvé leur sécurité et leur efficacité » pourrait se révéler fâcheux pour les patients. L’un des auteurs de ce rapport, Paul Glasziou, s’attend toutefois à ce que ce dernier soit considéré comme « le fruit d’une conspiration de l’établissement ». Une prédiction qui pourrait se baser sur une expérience déjà connue en avril 2014 lors de la publication d’une étude semblable.