Historique : L’Europe passera à la voiture électrique en 2035 et annonce la fin des véhicules thermiques neufs
C'est voté : le Parlement européen a officialisé hier la fin des ventes de véhicules thermiques neufs pour 2035. 24matins.fr fait le point.
Dans 13 ans (en 2035), vous ne pourrez plus acheter de voitures thermiques neuves (la loi concerne également les moteurs hybrides, ainsi que tous les biocarburants GPL, E85). Cette décision et ce vote faisait partie des mesures phares du “paquet climat”. Ce vote, les constructeurs l’ont anticipé depuis plusieurs mois puisque de nombreux constructeurs ont amorcé le virage du ‘tout électrique’.
De nombreux constructeurs avaient déjà amorcé le virage de la voiture zéro émission
En début d’année, le patron de Stellantis (Fiat, Chrysler, Jeep, Dodge, Ram, Maserati, Alfa Romeo, DS, Lancia, Peugeot, Citroën, Abarth, Opel) annonçait qu’à l’horizon 2030, le groupe ne commercialisera plus que des véhicules 100% électriques.
Pas d’obligation de changement
Ceux qui possèderont en 2034 une voiture thermique et/ou hybride pourront continuer de rouler avec en 2035 et après mais avec les restrictions d’accès aux centres urbains déjà mis en place avec les zones à faibles émissions (ZFE) ce sera très difficile de se déplacer, sans compter que les pompes à essence actuelles seront certainement moins nombreuses. Les véhicules à essence et diesel pourront donc toujours rouler dans l’UE après 2035 puisque la loi ne concerne que la vente de véhicules neufs.
La production de masse devrait en faire baisser les prix rapidement
Si à ce jour les voitures électriques coûtent à l’achat plus chères que les véhicules thermiques, la production de masse devrait en faire baisser les prix rapidement.
Est-elle vraiment écologique ?
Mais alors, la voiture électrique est-elle vraiment écologique ? Oui selon l’Agence de la transition écologique (Ademe), comme elle l’explique : “Les GES (gaz à effet de serre) émis en France par la fabrication, l’usage et à la fin de vie d’un véhicule électrique, sont actuellement deux à trois fois inférieurs à ceux des véhicules essence et diesel“. “La suppression progressive des moteurs à combustion est une opportunité historique de mettre fin à notre dépendance au pétrole“, s’est enthousiasmé Alex Keynes, de l’ONG Transport & Environment.