Hérault : suspecté d’avoir mortellement percuté un enfant de 9 ans, il tente de fuir au Maroc
Suspecté de la mort d'un enfant de 9 ans qu'il aurait ainsi percuté il y a un an, un homme d'une trentaine d'années a été interpellé jeudi alors qu'il tentait de prendre la fuite en direction du Maroc.
Il y a un peu plus d’un an, le 21 août 2021, Adam, 9 ans, perdait la vie après avoir été percuté par une voiture à Montpellier (Hérault), dans le quartier de la Martelle. Un homme d’une trentaine d’années avait été placé en détention provisoire, ainsi suspecté d’avoir été au volant du véhicule. On apprend par le site du Midi Libre qu’alors qu’il venait d’être remis en liberté sous contrôle judiciaire, l’individu a tenté de prendre la fuite en direction du Maroc.
Remis en liberté, le suspect de la mort d’un enfant est appréhendé à l’aéroport
C’est donc quelques jours après son retour à l’extérieur que le trentenaire a cherché à quitter la France. C’est à l’aéroport de Marignane, à Marseille (Bouches-du-Rhône), qu’il a été appréhendé. L’homme avait été mis en examen pour homicide et blessures involontaires par trois circonstances aggravantes (excès de vitesse, alcool et drogues). Le Parisien relate que le trentenaire a depuis assuré qu’il voulait aller au Maroc pour y chercher de l’argent et qu’il n’avait pas eu “l’intention de fuir ses responsabilités judiciaires”.
“On savait que la justice ne pourrait pas le garder en détention plus d’un an”
M. Addahbi, père d’Adam, redoutait un tel agissement de la part de l’individu : “On savait que la justice ne pourrait pas le garder en détention plus d’un an, et vu ses déclarations après les faits, on savait aussi que cela pouvait arriver puisqu’il contestait la justice française. Notre crainte, c’était qu’il récidive au volant. C’est triste. Avec notre avocat, nous nous battons justement pour que ce genre ‘d’accidents’ ne soit plus considéré comme un délit mais comme un crime. Parce que lorsqu’on prend ces substances, la voiture devient une arme par destination”.
Une douleur vivace
Le père de la victime a également confié la douleur certaine de sa famille pour surmonter le deuil, avec un déménagement et un suivi psychiatrique qui se sont imposés. L’aînée devait ainsi repasser sur les lieux du drame à chaque fois qu’elle se rendait à l’école.