Hérault : un homme blessé par une octogénaire pendant une partie de loto
Le 15 décembre dernier dans l'Hérault, un homme d'une trentaine d'années a été blessé par une octogénaire qu'il tentait de calmer durant une partie de loto.
Les parties de loto ne sont pas connues pour donner lieu à des violences, qu’elles soient légères ou plus sérieuses. La scène s’étant déroulée le 15 décembre dernier dans une salle de jeu de Montagnac (Hérault) témoigne toutefois d’une atmosphère plus que tendue observée lors d’un loto hebdomadaire.
Il est aux alentours de 15h00 et une octogénaire arrive dans la salle. Son comportement se veut rapidement interpellant dans la mesure où elle frappe les tables à l’aide de sa canne. Pour Nadget, 39 ans et citée par le Midi Libre, il était nécessaire d’intervenir : « J’ai vraiment cru qu’elle allait taper sur la tête de mon beau-père qui est malade. »
Une octogénaire blesse un homme avec sa canne durant un loto
Alors que sa compagne tente, sans succès, de « désarmer » la retraitée, le mari de Nadget Jean-Michel s’invite dans l’altercation :
« Pour lui faire lâcher sa canne, je l’ai prise par le revers de son blouson. Au moment où elle a commencé à lâcher la canne d’une main, j’ai senti le pommeau de canne sur mon bras droit. J’ai senti comme de l’électricité. Elle a réussi à donner une claque à ma compagne, par réflexe je lui ai donné une gifle… »
Un coup volontaire ?
L’homme, âgé d’une cinquantaine d’années, se trouve blessé au bras, et souffrirait d’une rupture du biceps allant nécessiter un plâtrage pendant plusieurs semaines. Pour l’heure, il n’apparaît pas certain dont le coup dont il a été victime a été porté de manière volontaire. Un voile que le médecin légiste aura à lever.
Nadget évoque toutefois un comportement auquel les habitants de son village sont confrontés depuis maintenant de nombreuses années : « On vient deux fois par semaine pour les lotos. Ça fait 50 ans qu’elle terrorise tout le village. » En attendant, aucune autre voix ne semble s’élever pour dénoncer cette situation, et Nadget de redouter qu’au prochain jour de marché, une moitié du village la soutienne et l’autre lui « crache » dessus.