Hérault : déjà condamné pour viol, il aurait agressé une fillette de 12 ans dans le tram
En septembre dernier à Montpellier, une jeune fille de 12 ans a été sexuellement agressé dans le tram. L'agresseur présumé, depuis interpellé, se trouve avoir été condamné par le passé pour des faits de viol.
Les faits remontent au mois de septembre 2020. Alors qu’elle se trouvait dans le tram de Montpellier (Hérault) qui la conduisait vers son collège, une jeune fille de 12 ans avait observé qu’un autre passager lui avait touché l’épaule. Soucieuse d’un geste délibéré, l’adolescente avait immédiatement changé de place, rapporte le Midi Libre. Le même individu s’était toutefois rapproché et avait touché, à plusieurs reprises, les parties intimes de la jeune voyageuse. Laquelle avait réussi à repousser son agresseur et à prendre la fuite.
Elle est avec son père quand elle recroise son agresseur du tram
Une plainte avait ensuite été déposée et une enquête ouverte par la sûreté départementale. Bien que la victime avait fourni un signalement de son agresseur aux autorités, celles-ci n’étaient pas parvenu à l’identifier. La victime a quant à elle recroisé l’individu à deux reprises, et la dernière en date remonte à janvier 2021. L’adolescente se trouvait alors avec son père, lequel avait pris l’habitude de l’accompagner en classe depuis l’agression. Après avoir décidé de suivre le suspect, le père de la collégienne a découvert que ce dernier se rendait au commissariat.
Des anomalies de comportement notées par des colocataires
Il est apparu que le mis en cause avait été précédemment condamné pour des faits de viols, et qu’il était sous le coup d’un contrôle judiciaire. Sa condamnation avait vu son nom être inscrit au Fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles et violentes (Fijais). Après que les forces de l’ordre ont été mises au courant de cette avancée, une surveillance a été mise en place. Le suspect, évoluant de tram et tram, n’a pas été vu commettre d’infraction. C’est mercredi dernier qu’il a été interpellé à son domicile, où d’autres locataires ont parlé d’anomalies dans son comportement. Placé en garde à vue, le mis en cause de 32 ans a nié les faits et vendredi, il a été présenté au parquet eu vue d’un jugement en comparution immédiate.