Hérault : à 37 ans, un enseignant aurait eu une liaison avec son élève de 14 ans
Un enseignant héraultais de 39 ans a été placé en garde à vue suite au dépôt d'une plainte l'accusant d'avoir noué une liaison avec l'une de ses élèves alors qu'elle avait 14 ans et lui, 37 ans.
Si les faits remontent maintenant à plus ou moins deux ans, l’affaire n’a été signalée aux autorités que le 28 septembre dernier. La gendarmerie a ainsi été alertée par l’entourage d’une jeune fille affirmant que l’un de ses enseignants aurait entretenu une liaison avec cette élève alors qu’elle était mineure.
Le dépôt de la plainte a conduit au placement en garde à vue de l’enseignant en question, aujourd’hui âgé de 39 ans et officiant dans un collège de la Métropole de Montpellier (Hérault). Le procureur de la République de Montpellier Christophe Barret, cité par le Midi Libre, indique qu’“une partie des faits s’est déroulée lorsque la jeune fille avait moins de 15 ans”.
Liaison élève/enseignant : le consentement pas reconnu avant 15 ans
Plus exactement, l’adolescente était âgée de 14 ans au début de sa liaison supposée avec l’enseignant qui avait 37 ans à ce moment-là. Et si, lors de son audition, la jeune fille a affirmé nouer de son plein gré “une relation amoureuse”, incluant des actes sexuels, avec son professeur depuis 2015, cette liaison présente des défauts à plus d’un titre aux yeux de la justice.
Ainsi, outre le caractère mineur de l’adolescente, “avant 15 ans, on présume qu’il ne peut y avoir de consentement”, a rappelé le parquet.
Un placement sous contrôle judiciaire requis
Suite au signalement effectué, une information judiciaire a été ouverte pour “atteinte sexuelle sur mineur de moins de 15 ans”. L’enseignant, pour lequel aucun antécédent judiciaire n’aura été relevé, a été déféré au parquet jeudi et son placement sous contrôle judiciaire requis par M. Barret.
Les investigations suivent leur cours pour notamment vérifier les accusations émises à l’encontre du trentenaire. Il n’a par exemple pas été précisé si la jeune fille est à l’origine du dépôt de plainte ou si ce sont ses proches qui ont initié la démarche après avoir cru constater un rapprochement prononcé entre l’adolescente et l’enseignant.