Hérault : 7 membres d’une famille condamnés pour 62 cambriolages
Alors que plusieurs membres d'une famille de Béziers allaient être condamnés à différentes peines pour 62 cambriolages, les parents ont pris la fuite avant le délibéré. Un huitième mis en cause sera jugé en février prochain.
Les faits avaient eu lieu entre novembre 2017 et mai 2018 à Béziers (Hérault). En l’espace de six mois, sept membres d’une même famille s’étaient ainsi livrés à pas moins de 62 cambriolages dans la région. Mardi, par voie de communiqué partiellement rapporté par Actu Orange, le procureur de la République Raphaël Balland en donné a le mode opératoire : “Ciblant des habitations supposées vides de leurs occupants en journée”, des mineurs “sonnaient aux portes pour vérifier l’absence des occupants, puis forçaient les portes ou fenêtres à la recherche de bijoux, de numéraire ou de petit multimédia”.
62 cambriolages à Béziers : 2 mineurs condamnés à du sursis
Les enquêteurs ont fini par découvrir, plusieurs mois après l’ouverture des investigations, que “le domicile situé à Béziers d’un couple quarantenaire de Macédoniens, déjà condamnés à plusieurs reprises pour des vols aggravés, semblait être le ‘port d’attache’ des équipes de jeunes cambrioleurs”. C’est en mai 2018 que huit suspects avaient été interpellés par les gendarmes et les policiers puis mis en examen. Un coup de filet, nous dit-on, qui aurait pu inclure davantage de suspects. En mai dernier, les deux mineurs impliqués, fils du couple, avaient été condamnés à des peines de dix et six mois de prison avec sursis probatoire de deux ans dans les deux cas.
Les parents s’enfuient avant le délibéré
C’est le 6 novembre dernier que les cinq autres mis en cause, majeurs, ont été jugés. Le père de 44 ans a été condamné à cinq ans de prison dont six mois avec sursis probatoire de deux ans, et son épouse à quatre ans d’emprisonnement dont un avec sursis probatoire de deux ans. Tous deux devront également s’acquitter d’une amende de 7 000 euros. Fait rare, ils ont pris la fuite avant le délibéré. “Constatant leur absence au moment du délibéré, le tribunal a ‘transformé’ les mandats de dépôt en mandats d’arrêt”, indique le procureur Balland. Un autre fils de 21 ans, sa compagne de 22 ans et un cousin de 33 ans ont écopé de peines allant jusqu’à deux ans et demi de prison dont un avec sursis. Un huitième mis en examen, au procès renvoyé pour causes médicales, passera en jugement en février 2021.