Hérault : 4 ans ferme pour avoir, sous l’empire de substances, mortellement fauché une femme
Le tribunal correctionnel de Montpellier, dans l'Hérault, a condamné une femme de 26 ans à quatre ans de prison ferme pour avoir mortellement renversé une femme de 22 ans en février 2019. Le prévenue roulait alors ivre, sous drogues et au-delà de la limite autorisée.
Le tribunal correctionnel de Montpellier (Hérault) a récemment jugé le cas d’une femme de 26 ans poursuivie pour “homicide involontaire”. Cette jeune femme était ainsi accusée d’avoir mortellement fauché une autre femme de 22 ans en février 2019, rapportent nos confrères du Midi Libre. Les faits s’étaient produits dans la commune de Lattes. La prévenue roulait alors sous l’empire de plusieurs substances : alcool, cannabis et cocaïne.
Lattes : ivre et sous drogues, elle roulait en se filmant
Et comme si ses consommations n’étaient pas déjà suffisamment alarmantes, cette conductrice évoluait à une vitesse de 107 km/h alors que la limite autorisée sur cette route était de 70 km/h. Enfin, la jeune femme se filmait avec son téléphone portable. C’est alors qu’elle dépassait un autre véhicule qu’elle avait renversé une autre jeune femme, en blessant au passage une amie.
Une requalification des faits en “acte criminel” demandée
Il avait été demandé par la partie civile une requalification des faits en “acte criminel”, et le parquet d’avoir requis huit années de prison. Il n’en a rien été et le tribunal a donc refusé de requalifier les faits et de condamner l’accusée à une telle peine. Celle-ci a écopé de cinq ans de prison dont un avec sursis probatoire, sans mandat de dépôt. Sa peine pourra être aménagée étant donné qu’elle a déjà passé un an en détention. Il lui faudra de même indemniser les victimes, se soumettre à des soins et se contenter, pendant trois an, de conduire uniquement des véhicules équipés d’un dispositif antidémarrage. Au terme du verdict, la prévenue est ressortie libre. “En colère” de la décision rendue, l’avocate de la partie civile a fait savoir qu’il est “certain qu’il va y avoir un appel du ministère public”.