Hérault : 17 ans plus tard, elle se découvre mariée à deux hommes
Dans l'Hérault, une femme a découvert, 17 ans plus tard, qu'elle était mariée à deux hommes dont l'un n'est autre que le maire de son village de naissance.
Sans un drame, une habitante de l’Hérault n’aurait jamais découvert la chose. En juin 2022, alors que son fils de 29 ans venait de perdre la vie, cette femme de 51 ans s’était retrouvée à manipuler son acte de mariage et son acte de naissance. La Dépêche du Midi rapporte qu’aucune anomalie n’avait été repérée sur le premier document, à la différence du second.
Elle découvre qu’elle est mariée avec le maire de sa commune de naissance
L’acte de naissance de cette femme la liait avec un autre homme que celui avec lequel elle avait échangé ses vœux : « Il y a bien inscrit que je me suis mariée en 2006, le problème c’est que ce n’est absolument pas le nom de mon mari qui est écrit ici mais celui du maire qui nous a unis ».
Une succession compliquée
Étant donné que l’acte de naissance a une valeur plus forte que celle de l’acte de mariage, aux yeux de la loi, cette quinquagénaire est uniquement mariée au maire de sa commune de naissance, soit Gonesse (Val-d’Oise). Ce qui n’est pas sans poser des problèmes bien moins amusants : « [s’il arrive] quoi que ce soit à mon époux alors je n’aurais le droit à rien puisque je ne suis pas vraiment mariée avec lui ». La juriste en charge du dossier évoque un autre souci lié à la succession : « Par exemple la retraite de réversion… comment peut-elle faire pour succéder à un mari qui n’est pas son mari finalement ? Ça peut engendrer beaucoup de difficultés ».
Des mairies qui se renvoient la balle
Si cette habitante a bien tenté de porter la situation auprès des administrations, ces dernières ne lui ont offerte qu’une oreille toute relative : « La mairie de ma ville de naissance accuse celle où j’habite dans l’Hérault et vice-versa ». La juriste a toutefois pu rassurer la quinquagénaire, car celle-ci n’a finalement qu’à déposer une demande de rectification d’une erreur ou d’un oubli dans un acte civil. L’acte de naissance sera alors modifié dans un délai maximum de deux mois.