Haute-Garonne : ils s’introduisent dans une chambre d’hôtel et menacent son occupante
En octobre dernier à Toulouse, un couple se serait introduit dans une chambre d'hôtel et aurait menacé son occupante au moyen d'un couteau. Deux suspects qui ont depuis été mis en examen.
Il y a maintenant tout juste quatre mois, le mercredi 3 août dernier à Toulouse (Haute-Garonne), une femme de 58 ans avait connu une mésaventure. Cette quinquagénaire avait loué une chambre d’hôtel dans le centre-ville, révèle La Dépêche du Midi. Ce jour-là, elle avait croisé un couple alors qu’elle se trouvait dans le hall de l’établissement. Un couple qui avait profité d’un moment d’inattention de cette femme pour lui dérober la carte de sa chambre.
On lui vole la carte de sa chambre d’hôtel et la menace avec un couteau
C’est en voulant rentrer dans sa chambre que la locataire s’était rendu compte qu’elle n’avait plus sa carte. Elle était alors redescendue à l’accueil pour demander un nouvel accès, ce qu’elle avait obtenu. La quinquagénaire avait donc pu retrouver sa chambre. C’est alors qu’elle se reposait sur son lit qu’elle avait entendu du bruit suspect. Et d’avoir vu deux individus entrer dans sa chambre et la menacer au moyen d’un couteau.
Ils repartent avec la carte bancaire et le code secret
La victime s’était fait voler sa carte bancaire, et les intrus étaient repartis non sans avoir contraint la femme à leur donner son code secret. La victime avait ensuite porté plainte, et le parquet ouvert une enquête. Les policiers de l’unité des atteintes aux biens de la sûreté départementale avaient été chargés des investigations.
Des suspects déjà connus des autorités
La consultation et l’analyse d’images de vidéoprotection ont fini par mettre les enquêteurs sur la piste de deux profils. Lesquels ont été établis après une vingtaine de jours de travail. Les suspects apparaissaient déjà connus des autorités. Cet homme et cette femme avaient d’ailleurs été incarcérés pour un vol commis dans l’Aude et ce quelques jours après les faits décrits plus haut. Le 30 octobre dernier, ces mis en cause d’une trentaine d’années ont été extraits de leurs cellules et entendus, avant d’être mis en examen.