Haute-Garonne : frappé et volé dans le métro pour avoir demandé à ce que l’on ne fume pas

Illustration. Un palais de justice français.Tristan MIMET / pixabay.com
En février dernier à Toulouse, un jeune homme avait été agressé dans le métro pour avoir demandé à un voyageur de ne pas fumer dans la rame. Un mis en cause a été condamné mardi.
Les faits remontent à la mi-février. Dans le métro de Toulouse (Haute-Garonne), un jeune homme se trouvait dans une rame entre les stations Bagatelle et Basso-Cambo. Après avoir remarqué qu’un voyageur était en train de fumer, il lui a demandé de cesser puisque ce comportement était interdit dans le métro. La Dépêche du Midi rapporte que cette requête n’a pas du tout été acceptée par le passager fumeur, qui se serait alors mis à asséner une pluie de coups au premier voyageur.
Frappé dans le métro pour avoir demandé d’arrêter de fumer, il est aussi volé
Alors que la victime continuait d’être violentée, son agresseur lui aurait dérobé son sac à dos dans lequel se trouvaient son téléphone portable, des vêtements, un casque audio et des papiers. Un bagage remis à un complice, lui aussi présent dans le métro. La victime est partie à leur poursuite, ce qui lui a valu d’encaisser de nouveaux coups. Et le duo d’avoir pris la fuite.
Une plainte déposée
Le jeune homme s’est rendu au commissariat et y a déposé plainte. L’unité technique d’aide à l’enquête de la sûreté départementale de la police toulousaine, nous dit-on, s’est notamment appuyée sur les images de vidéoprotection pour identifier les deux suspects. Après avoir été localisés, ces derniers, dont l’un est âgé de 19 ans, ont été interpellés le dimanche 26 mars dernier. En garde à vue, ils ont reconnu les faits.
Du sursis pour l’un des agresseurs
La perquisition a notamment permis de retrouver le téléphone portable volé. Quant au sac à dos, les suspects ont déclaré s’en être débarrassés dans le quartier de la Reynerie. Un bien depuis récupéré par les membres de la sûreté urbaine rive gauche de l’unité des atteintes aux biens, et restitué à son légitime propriétaire. Les deux mis en cause ont été déférés mardi. L’un d’eux a été jugé dans le cadre d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC, ou “plaider-coupable”). Il a été condamné à huit mois de prison avec sursis et à une mise à l’épreuve de deux ans.