Haute-Garonne : 7 ans ferme pour une mère jugée après la mort de son bébé de 2 ans
Mercredi, la cour d'assises de la Haute-Garonne a condamné une femme d'une vingtaine d'années à sept ans de prison ferme suite à la mort, en avril 2016, de son bébé de 2 ans qu'elle avait secoué et giflé.
Mercredi, une femme d’une vingtaine d’années était jugée par la cour d’assises de la Haute-Garonne pour “violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner sur mineur de moins de 15 ans”. Les fait remontent au vendredi 1er avril 2016.
Ce jour-là, les urgences pédiatriques de l’Hôpital Purpan, à Toulouse, accueillent Léonardo, un garçonnet de 2 ans dans un état critique. Le bébé présente ainsi de nombreux hématomes, rapporte Actu Toulouse. Des blessures que le corps médical ne parvient pas à traiter à temps, et le bébé d’y succomber.
Le 1er avril 2016, un bébé meurt avec de nombreux hématomes sur le corps
Une enquête est alors ouverte pour “coups ayant entraîné la mort sans intention de la donner sur mineur de moins de 15 ans”, puis une information judiciaire pour “homicide volontaire sur mineur de moins de 15 ans”. La mise en cause est ici la mère de l’enfant, âgée de 24 ans au moment des faits.
On apprend alors que la jeune femme et son compagnon étaient les parents adoptifs de l’enfant, que la belle-sœur de la femme avait mis au monde.
L’enfant a été victime d’un traumatisme crânien après avoir été secoué et giflé
L’autopsie a révélé que le bébé est mort d’un traumatisme crânien. Traumatisme crânien causé par le fait que la mère avait secoué et giflé son enfant dont elle ne parvenait pas à arrêter les pleurs.
Alors que l’avocat général avait requis 12 ans de prison à son encontre, la cour d’assises s’est montrée plus clémente en condamnant ainsi la prévenue à sept ans d’emprisonnement ferme. Citée par La Dépêche du Midi, son avocate Me Sarah Hunot a déclaré que sa cliente “n’était pas préparée à devenir maman” et qu’“elle avait d’ailleurs demandé l’aide de la pédiatre quelques semaines avant les faits”. Ses défenseurs ajoutent que la femme a entamé un suivi psychiatrique en maison d’arrêt en prenant ainsi “conscience de ses failles”.