Hausse des prix : le gouvernement confirme qu’il n’y aura pas de “panier anti-inflation”
Samedi, la présidente de la FNSEA a déclaré que de l'aveu même du ministre de l'Économie, "il n'y aura pas de panier anti-inflation".
Bruno Le Maire avait fait savoir il y a quelques jours que des “solutions” allaient être présentées pour contrer au mieux la montée des prix. Il semble qu’au moins l’une des mesures ait été abandonnée, comme indiqué samedi par Christiane Lambert. Sur l’antenne de franceinfo, la présidente de la FNSEA (Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles) a ainsi déclaré que le panier anti-inflation proposé par le gouvernement “n’adviendra pas”.
Pas de panier anti-inflation car il “casserait les prix” et ne ferait pas de distinction
“Nous avons rencontré Bruno Le Maire pendant une heure au salon de l’Agriculture avant-hier, […] et ce qui a été dit, [c’est qu’]il n’y aura pas de panier anti-inflation”, a précisé Mme Lambert en ajoutant que ce panier constituait une solution peu viable par la FNSEA. “Il va casser les prix à nouveau et surtout, il va s’adresser à tout le monde”, a souligné la présidente qui souhaite davantage des actions ciblées.
La demande d’une “marge zéro” pour certains produits
Toujours d’après Christine Lambert, le gouvernement a appelé les “distributeurs [à] faire marge zéro sur certains produits”. La présidente de la FNSEA désire pour sa part la mise en place d’“un chèque alimentaire à destination des plus précaires”, et “inciter les Français à mieux consommer, mieux consommer ça veut dire aussi, choisir des produits bruts, qu’est-ce qui augmente aujourd’hui ? Les produits traiteurs. Avec des produits bruits, quand on cuisine un tant soit peu, même pas beaucoup, c’est quand même moins cher, et surtout des produits frais car pour leur santé c’est quand même mieux.”
Un dispositif en train d’être précisé par le ministère de l’Économie
Nos confrères écrivent que le ministère de l’Économie serait en train de “préciser le dispositif”, avec un accent qui serait, comme évoqué plus haut, mis sur les marges plutôt que sur les marques. De cette manière, les agriculteurs ne seraient pas perdants.