Haribo souhaite faire stopper la commercialisation, chez la concurrence, d’oursons en gélatine alcoolisés
Le confiseur allemand souhaite faire arrêter la commercialisation, par un concurrent allemand, d'oursons en gélatine se différenciant des siens par leur teneur en alcool.
Il y a environ un an, la start-up espagnole Osito & Co (“Ourson et Cie”) se lançait dans la commercialisation d’oursons en gélatine imbibés d’alcool. Des produits évidemment pas destinés aux enfants alors que dans leur apparence, ces confiseries peuvent prêter à confusion en rappelant ainsi ceux vendus par la marque allemande Haribo. Ce qui explique que cette dernière ait entrepris une procédure judiciaire pour faire cesser la commercialisation de ces oursons pour la confusion engendrée avec les siens.
Oursons en gélatine alcoolisés espagnols : Haribo y voit une violation de ses droits
Dans des propos rapportés traduits par franceinfo, une porte-parole du confiseur allemand indique que “comme d’habitude pour ce genre d’affaires, Haribo a lancé une procédure judiciaire pour protéger les marques déposées”. Ander Méndez, qui avait lancé l’affaire avec deux amis, a reçu une mise en demeure il y a deux semaines. Cet homme de 24 ans raconte que “le ciel [lui] est tombé sur la tête”. Haribo considère ainsi que ses droits de propriété intellectuelle sont violés du fait de la “grande similitude” entre ses oursons et ceux d’Osito & Co.
Une solution “à l’amiable” proposée par le confiseur allemand
Le confiseur allemand a proposé aux trois entrepreneurs une solution “à l’amiable” consistant à cesser la production et la vente de “tout produit sous le symbole en litige”, d’abandonner leur marque déposée en Espagne et de lui “transférer la gestion et la propriété du nom de domaine ositosconalcohol.com”. Une première polémique était née d’une aide à l’innovation accordée par la mairie de Getxo au trio, l’opposition ayant ainsi pointé du doigt une incitation à la consommation d’alcool chez les jeunes. Ander Méndez indique qu’il faut plus ou moins huit oursons pour arriver à la teneur d’un verre de vin, et entre 15 et 17 de ces confiseries pour atteindre l’équivalent d’un gin tonic.