Des hackers syriens ont piraté le site du New York Times
Mardi soir, le site web du New York Times était inaccessible : il avait été piraté par des hackers syriens. Twitter a aussi été touché.
Des pirates informatiques syriens soutenant le régime de Bachar Al-Assad ont infiltré le site internet du New York Times. Le site du quotidien américain était inaccessible pendant une grand partie de la soirée (heure française). “Nous travaillons pour remettre le site du New York Times pleinement en service” a rapidement twitté, Eileen Murphy, la porte-parole du journal. Pour beaucoup d’internautes, le site était simplement inaccessible, d’autres ont pu voir une image du logo de la SEA (Syrian Electronic Army). Ce matin, la situation était rentrée dans l’ordre.
Le New-York Times a continué de publier des articles dans la soirée en communiquant une nouvelle adresse pour les lire via son compte Twitter, suivi par 9 millions d’abonnés.
Le site du New York Times n’a pas été la seule victime de la soirée. En effet, les hackers se sont également appropriés le nom de domaine de Twitter.
Les hackers défendent le régime de Bachard Al-Assad
Ce n’est pas la 1ère fois que la SEA s’en prend à de grands médias occidentaux. Le Washington Post, le concurrent du New York Times a déjà été la cible de ce groupe syrien de même que le compte Twitter de l’agence de presse Associated Press. Un faux tweet avait été publié annonçant que Barack Obama avait été blessé au cours d’une explosion de la Maison-Blanche.
Par ces attaques, le groupe syrien de hackers entend dénoncer “les campagnes menées par les médias arabes et occidentaux” contre le régime de Bachar Al-Assad.
Ces attaques interviennent au moment où la communauté internationale (dont les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne) va prendre une décision concernant une intervention militaire en Syrie. Bachar Al-Assad est en effet soupçonné d’avoir commis une attaque chimique mercredi qui aurait fait 1300 morts.