Guerre en Ukraine : Poutine parle d’un accord inéluctable sur le long terme
Vendredi, le président russe Vladimir Poutine a déclaré que sur le long terme, un accord devra être trouvé pour faire cesser la guerre en Ukraine. Le chef d'État en a profité pour fustiger ses homologues français et allemand.
Sur les quantités d’informations diffusées au sujet de la guerre en Ukraine, nombreuses sont celles ayant matière à instiguer la peur et le doute. Les nouvelles entendues vendredi ont cependant de quoi nourrir un espoir dans ce long conflit. Vendredi, le président russe Vladimir Poutine tenait une conférence de presse à Bichkek, capitale du Kirghizistan. Europe 1 rapporte que le chef de l’État est apparu déçu par la France et l’Allemagne.
Vladimir Poutine estime que la France et l’Allemagne ont trahi les accords de Minsk
Paris et Berlin auraient trahi les accords de Minsk, établis en 2014 et ayant permis un cessez-le-feu dans la guerre du Donbass, en fournissant ainsi généreusement par la suite les forces armées en Ukraine. Mercredi, dans la presse allemande, l’ancienne chancelière Angela Merkel a indiqué que le but recherché dans ces accords était de « donner du temps à l’Ukraine », même si reconnaissant que l’Ukraine d’alors et celle d’aujourd’hui n’étaient pas les mêmes.
Après des propos d’Angela Merkel, le président russe parle d’une confiance proche de « zéro »
Ce sont les propos récemment émis par Mme Merkel qui ont « déçu » Vladimir Poutine : « Cela soulève évidemment la question de la confiance. Et la confiance est quasiment à zéro et après de telles déclarations, la question est bien sûr la suivante : comment trouver un accord ? Et peut-on s’entendre avec quelqu’un ? Et avec quelles garanties ? »
« Au final, il faudra trouver un accord »
Malgré tout, le président de la Russie se dit prêt à une entente sur le long terme : « Au final il faudra trouver un accord. J’ai déjà dit à plusieurs reprises que nous sommes prêts à ces arrangements, nous sommes ouverts, mais cela nous oblige à réfléchir pour savoir à qui nous avons affaire ».