Guerre en Ukraine : Biden “prêt” à parler avec Poutine, Moscou rejette les conditions
Jeudi, le président américain Joe Biden s'est dit "prêt" à discuter avec son homologue russe Vladimir Poutine si ce dernier marque son intention de mettre fin à la guerre en Ukraine.
Alors que lentement, la guerre en Ukraine prend de l’âge jusqu’à éventuellement, dans quelques mois, prendre une année fort déplorée, des efforts continuent d’être consentis pour la faire cesser. Le jeudi 1er décembre, le président des États-Unis Joe Biden s’est ainsi dit “prêt” à une discussion avec son homologue russe Vladimir Poutine. Mais seulement si ce dernier “cherche un moyen de mettre fin à la guerre”.
Biden dit vouloir parler avec Poutine, le Kremlin maintient “l’opération militaire”
Le lendemain de cette proposition, rapporte Le Monde, Moscou y a réagi, et ce négativement. Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin, a ainsi parlé de conditions ne pouvant inciter à un accord bilatéral : “Biden a dit de facto que des négociations seraient possibles uniquement après que Poutine sera parti d’Ukraine”, ce que la Russe rejette “bien évidemment”. Et d’ajouter que “l’opération militaire continue”.
Macron contre un “compromis” “inacceptable” pour les Ukrainiens
Avant que Moscou ne réagisse aux propos du président américain, le chef d’État français Emmanuel Macron avait déclaré qu’il ne “pousserait jamais les Ukrainiens à accepter un compromis qui serait inacceptable pour eux”, car une telle décision contrarierait fortement l’ouverture vers “une paix durable”.
Selon la Finlande, l’Europe a besoin des États-Unis ici
Vendredi et ce dans même contexte de guerre, la Première ministre finlandaise Sanna Marin a reconnu que l’Europe n’était pas en mesure de tenir tête à la Russie sans l’appui des États-Unis. Pour cette cheffe de gouvernement, “pendant longtemps, l’Europe a construit une stratégie vis-à-vis de la Russie pour resserrer nos liens économiques, pour acheter de l’énergie à la Russie… Nous pensions que cela empêcherait une guerre”. Mais cette approche s’est avérée “totalement mauvaise”. “Ils ne se soucient pas des liens économiques, ils ne se soucient pas des sanctions. Ils ne se soucient de rien de tout cela”, a ajouté la Première ministre.