Guadeloupe : incarcérée pour avoir tué son propriétaire qui lui réclamait des loyers en retard
Jeudi soir en Guadeloupe, une femme de 37 ans a été incarcérée pour le meurtre de son propriétaire, un homme de 68 ans tué le 9 novembre dernier et qui était venu réclamer à cette locataire des loyers impayés.
L’information émane du parquet de Pointe-à-Pitre (Guadeloupe) qui, vendredi, a confirmé la mise en examen et l’incarcération, la veille au soir, d’une femme de 37 ans pour le meurtre de son propriétaire. Un homme de 68 ans qui, le 9 novembre dernier, était venu lui réclamer des loyers en retard.
Depuis ce jour, ce sexagénaire n’avait plus été revu par ses proches à son domicile de Port-Blanc, au Gosier (commune de la Grande-Terre). Cité par Ouest-France, le procureur de la République de Pointe-à-Pitre Xavier Bonhomme a déclaré que ce 9 novembre, Alain Célini s’est rendu au domicile de cette locataire “pour tenter de récupérer son dû”. En effet, nous précise-t-on, “cela faisait un certain temps qu’elle ne réglait plus les loyers”, et cette femme était alors endettée à hauteur “de plusieurs dizaines de milliers d’euros”.
Une locataire suspectée, avec un homme, du meurtre de son propriétaire
Mais une fois sur place, le propriétaire “est agressé à l’aide d’une pelle […] à plusieurs reprises. Il décède sur le coup”. Le procureur ajoute que les auteurs de l’agression “décident de transporter le corps pour le faire disparaître”. Des responsables multiples donc, ce qui explique qu’outre la locataire des lieux, une autre personne ait été inquiétée dans cette affaire.
Un homme de 31 ans qui a lui aussi été mis en examen pour “homicide volontaire” et incarcéré. “Ces personnes ont reconnu leur participation et leur responsabilité dans le décès de M. Célini [pour] des motifs de nature financière”, a souligné M. Bonhomme. Tous deux encourent un maximum de 30 ans de réclusion criminelle.
Le corps avait été retrouvé partiellement brûlé
Le corps du propriétaire avait été retrouvé “en partie brûlé” dans une zone isolée de Petit Bourg, ce qui avait ainsi mis un terme à l’appel à témoins lancé un peu plus tôt. Des expertises ADN et une autopsie sont prévues pour confirmer l’identité de la victime et les causes exactes du décès.