Grignotage entre les repas : près de 4 Français sur 10 reconnaissent en être adeptes
Près de quatre Français sur dix reconnaissent grignoter entre les repas. Une habitude donc particulièrement répandu mais qui demeure néfaste pour l'organisme, et précisément la flore intestinale.
Le grignotage entre les repas est désormais bien installé au sein de la population française. C’est ce que nous apprend ainsi une étude du CREDOC (Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie) selon laquelle près de quatre Français sur dix continuent de se nourrir en dehors des repas.
Comme le rapportent nos confrères du Parisien, ce sont exactement 38% des sondés qui “reconnaissent consommer au moins un hors-repas tous les jours ou presque”. Ils sont légèrement moins, 35%, à avouer limiter ce grignotage à deux, trois reprises par semaine.
Des Français de plus en plus adeptes du grignotage
Cette nouvelle constitue pour commencer une augmentation du phénomène étant donné que de précédents travaux sur le sujet avaient établi que le grignotage était le fait de 20 à 30% de la population française. Généralement, il se manifeste par un café entre 10h00 et 11h00, d’un goûter souvent sucré accompagné d’une boisson chaude et d’un “apéro dinatoire” très apprécié les week-ends.
Un comportement qu’il apparaît compliqué de modifier, et pourtant. Le grignotage se veut ainsi néfaste pour la flore intestinale, et spécifiquement le microbiote intestinal qui voit sa composition modifiée en conséquence, tout comme cela est le cas lors d’une obésité.
Faire davantage de repas pour limiter le risque ?
Plusieurs moyens existent cependant pour retrouver de plus saines habitudes d’alimentation. Le premier est celui de varier ce que l’on met dans son assiette. Ensuite, s’interdire purement et simplement le grignotage n’est pas anodin car celui-ci résulte souvent d’un réflexe.
Enfin, probablement la proposition la plus surprenante, faire davantage de repas (entre quatre et cinq maximum par jour) serait également à même de limiter le risque de grignotage. Une étude finlandaise conduite sur 46.000 enfants avait ainsi démontré que faire “trois repas plus deux collations par jour” était susceptible de réduire cette fameuse probabilité.