Grenoble : l’employé d’une maison de retraite suspecté de viol sur une résidente
Un homme de 42 ans employé d'une maison de retraite grenobloise est suspecté d'avoir violé une résidence de l'établissement âgée de 94 ans. Niant les faits, le quadragénaire a depuis été mis en examen et placé en détention provisoire.
Les faits se sont produits le jeudi 19 octobre dernier au sein de la résidence “L’Abbaye” située à Grenoble (Isère). Un établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) où réside entre autres une femme de 94 ans. Cette dernière a révélé avoir été violé ce jour-là par un employé de la maison de retraite.
Nos confrères du Dauphine Libéré précisent que la nonagénaire apparaît fragile d’un point de vue physique mais néanmoins toujours détentrice de ses capacités mentales. Ses révélations ont au passage été faites au personnel de l’Ehpad quatre jours après l’agression.
Viol dans une maison de retraite : le suspect nie les faits
Les propos de la résidente, ciblant un salarié de l’établissement, ont conduit la direction de l’Ehpad à alerter les autorités. Le lendemain, soit le 24 octobre, les forces de l’ordre sont venues interpeller le suspect, un homme âgé de 42 ans qui officiait au sein de la maison de retraite dans le cadre d’un contrat aidé.
Ce quadragénaire, de nationalité cubaine et se désignant tel un masseur de formation, a été placé en garde à vue et démenti les accusations faites à son encontre. Ensuite déféré devant le parquet, il aurait réaffirmé après du magistrat ne pas avoir violé la nonagénaire.
L’employé mis à pied
Suite à l’ouverture d’une information judiciaire, l’homme a également été conduit devant le juge d’instruction et, aux dernières nouvelles, à un juge des libertés et de la détention. Celui-ci a choisi de placer le suspect, par ailleurs mis en examen pour « viol sur personne vulnérable », en détention provisoire.
Ce faisant, les autorités souhaitent prévenir toute fuite de l’homme vers son pays d’origine. Jean-Michel Deghine, secrétaire général de l’association “Arbres de vie” également à la gestion de cet Ehpad, a signifié de son côté que l’employé a été mis à pied et qu’il fait désormais l’objet d’une procédure de fin de contrat.