Google permet de refuser tous ses cookies suite à une amende infligée par la CNIL
À la suite d’une amende infligée par la CNIL, Google ajoute finalement un bouton pour refuser tous les cookies.
Bonne nouvelle, Google vient enfin de se plier aux exigences du règlement général sur la protection des données (RGPD). À la suite d’une amende de 150 millions d’euros infligée par la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) pour ne pas avoir laissé les internautes refuser facilement les cookies Google et YouTube, la firme américaine a ajouté un bouton permettant de refuser tous les cookies.
Un bouton « Tout rejeter » pour refuser les cookies de Google
Une amende historique infligée par la CNIL vient de permettre un changement important chez Google.
Revenons un peu sur cette histoire. Google.com et la plateforme YouTube permettent aux utilisateurs non connectés à un compte Google de voir une fenêtre pop-up concernant la gestion des cookies. Auparavant, les internautes pouvaient uniquement cliquer sur deux boutons « J’accepte » et « Personnaliser ». L’acceptation des cookies publicitaires était ainsi implicitement encouragée.
Face à cette situation, la CNIL est montée au créneau, jugeant cette pratique contraire à la réglementation mise en place en France en 2020 au sujet de l’encadrement autour de l’acceptation des cookies. Une amende de 150 millions d’euros avait ainsi été infligée. Ayant trois mois pour se mettre en conformité, Google aurait payé 100 000 euros par jour de retard si aucun changement n’était effectué.
Google a finalement déclaré la semaine dernière l’arrivée d’un nouveau bouton pour refuser tous les cookies publicitaires. De ce fait, la bannière de consentement proposera bientôt trois boutons « Tout accepter », « Tout rejeter » et « Plus d’options ». Ce changement est en cours de déploiement depuis le début du mois d’avril 2022 d’après l’entreprise.
Cela ne concernera cependant pas que la France. En effet, cette mise à jour arrivera progressivement dans tous les pays européens. Pour rappel, Meta (ex-nom du groupe Facebook) avait aussi eu droit à une amende similaire pour des raisons similaires. Cependant, la société de Mark Zuckerberg n’a toujours pas modifié sa politique de consentement et n’a communiqué aucune information à ce sujet.